Participants : 38

Météo : beau temps

Jeudi 22 septembre 2005

 

LES HAUTS DE GUIRBADEN et VISITE de la SCIERIE SIAT

Organisateurs : Joseph HECKLY / Louis MANDRAY

 

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L'objet principal de la journée étant la visite de la scierie ultramoderne des Ets SIAT-BRAUN d'URMATT prévue pour l'après-midi, il fallait meubler la matinée par une randonnée dans les proches environs. Le massif de l'ancienne forêt seigneuriale du Guirbaden était par conséquent tout indiqué, d'autant plus qu'une partie de cette forêt appartient à présent à la famille SIAT.

Pour ce premier jour d'automne, le ciel avait très bien fait les choses, et ce sont 38 marcheurs et marcheuses en pleine forme qui se présentaient au rendez-vous de 8 H.45 au parking que les Ets LAZARUS ont bien voulu mettre à notre disposition, le "messti" d' Urmatt empêchant tout stationnement aux abords de la salle polyvalente comme prévu au programme.

Après le passage souterrain de la Voie Express , les 38 randonneurs entamèrent la montée soutenue sur les flancs du Hahnenberg, en passant tout d'abord au lieu-dit "Hirschbaechel" matérialisé par une coquette maison de maître,qui fut le siège de la gendarmerie d'Urmatt il y a un demi-siècle, et sa maison forestière. Un peu plus haut, une grande clairière ouverte par le souffle puissant de Lothar en Décembre 1999, nous permit d'admirer une belle vue sur les villages d'Urmatt, de Nieder- et d'Ober-Haslach, sans oublier le gros plan sur la scierie Siat et ses 200.000 m3 de grumes stockées sous aspersion, elles aussi souvenir de Lothar. Profitant de la petite halte, Jean Mellinger nous expliqua que nous nous trouvions dans la zone de la grande faille géologique qui, très schématiquement, démarque le fossé rhénan du massif des Vosges. 

Poursuivant notre ascension, nous arrivâmes bientôt au Rocher Albrecht, longue barre de conglomérat de grès, d'où fut, paraît-il, précipité le garde-chasse Jacob ALBRECHT et dont une jolie croix de grès rose rappelle le souvenir. La "grimpette" n'était pas tout à fait terminée, puisqu'il fallait encore rejoindre la "Kritzelgass" d'où une jolie vue d'ensemble sur le village de Grendelbruch nous récompensa de nos efforts. Après une (trop) rapide traversée de Grendelbruch, un coup de téléphone portable signalait soudain au guide que quatre à cinq personnes du groupe avaient perdu le contact ; grâce toujours au portable, et après une petite pause, le groupe se retrouva bientôt au complet, et nous pûmes entamer la descente vers le Floessplatz. Un peu pressés par l'horaire, nous expédiâmes le pique-nique en une demi-heure, pour nous permettre de retrouver nos voitures vers 14 H.15, et respecter ainsi le rendez-vous à la scierie SIAT.  (Jospeh HECKLY)


C’est Monsieur Paul SIAT qui nous reçoit dans la cour de son Entreprise. Après un bref rappel de l’histoire de la scierie Siat, dont l’origine remonte à 1832 et qui est restée dans le giron familial depuis cette date, il nous confie à l’un de ses responsables techniques pour la visite de l’usine elle-même.
Quelle n’est pas notre surprise de découvrir là, dans cette Vallée de la Bruche , si souvent décrite comme « de derrière la lune » une usine au top de la modernité : pilotage à distance et totalement informatisé, automatisation poussée à l’extrême de l’ensemble des opérations de sciage, optimisation des rendements ( 85% d’une grume étant rentabilisé contre 35% ailleurs),  haute productivité avec, pourtant, encore des objectifs d’amélioration pour faire face à la concurrence.

Après près de 2 heures de déambulation à travers les méandres de l’usine en suivant le parcours de la grume jusqu’à son stockage final sous forme de lattes, de planches ou de carrelets sur une palette, nous avons retiré avec un certain soulagement les bouchons jaunes de nos oreilles. Et nous ne pouvons alors nous empêcher d’avoir une pensée pour ces ouvriers qui sont exposés à longueur de journée au bruit, à la limite du supportable, de ces grumes qui tressautent sur les bandes transporteuses ou des planches qui s’entrechoquent sur les tapis roulants. Et simultanément aussi une pensée de satisfaction et presque même de fierté de savoir que dans l’atmosphère de morosité dont nous abreuve au jour le jour les médias, une entreprise, qui plus « bien de chez nous », relève le défi et par son dynamisme parvient à se tailler une place parmi les toutes premières au plan mondial !

Merci  Philippe, Merci  Paul SIAT de nous avoir ouvert, (nous le savons que ce fut à titre tout à fait exceptionnel), les portes de votre si belle entreprise ! (Gérard ATZENHOFFER)

 

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