Dimanche 8 - Lundi 9 Juin

Etape Anglet - Fournols

Les soutes du car étant bien pleines le 31 mai au départ de Schirmeck, il fallait, ce matin, résoudre une équation : sachant qu’il n’est pas prouvé que le linge sale prend moins de place que le linge propre, et que nos éminents joueurs de loto et autre roi de la pesée, souhaitent rapatrier, à défaut de souvenirs, leur razzia sur tout ce qui était « gagnable » au Village de vacances, la recherche de chaque recoin du car devait être répertoriée pour caser : jambons, confits, cassoulet, piment d’Espelette… Problème résolu : certains alsaciens chanceux pouront bénéficier d’un peu du patrimoine gastronomique basque !

Départ à 8 h 30 pour un long trajet d’autoroute, assurance de trouver tout le confort pour la pause casse-croûte de midi ; le repas sera agrémenté de quelques bouteilles de rouge et de rosé sauvées de pique-niques  précédents par manque de porteurs !
Le village de vacances de Fournols n’offrant pas de folles distractions en soirée, bien que pour certains, un petit jeu avec la possibilité de compléter le menu par une fourme d’Ambert n’était pas à exclure ! Une halte à Thiers, capitale de la coutellerie est décidé. Un souvenir de 40 ans m’avait laissé l’image d’une jolie cité ; la pluie revenue n’a pas contribué à mettre en valeur le quartier médiéval qui mériterait que l’on s’occupe de lui de toute urgence !
Arrivée à Fournols à 19 h avec un temps de Toussaint !


Thiers est ses fameux couteaux Laguiole; le village-étape de Fournols; mais aussi et surtout nos remerciements aux deux organisateurs de ce mémorable voyage que furent
Danielle et Gérard

Lundi 9 juin   Etape Fournols - Schirmeck

Départ que l’on aurait souhaité plus matinal : risque de grève des routiers mais surtout…il y a un match ce soir ! L’horaire sera dicté par le boulanger ; à 8 h un embouteillage devant le percolateur, à défaut de sagesse, c’est la fatigue qui se fait sentir.
Le retour par l’itinéraire de l’aller : Vichy, Paray le Monial, est abandonné et c’est par une route en balcon avec 2 cols à plus de 1200 m que nous traversons les Monts du Forez pour rejoindre St Etienne et l’autoroute pour l’Alsace.
Arrêt repas à 13 h, les tables et les bancs étaient dissimilés si loin du parking poids lourds que tout ce qui acceptait un « postérieur » était le bienvenu. Taboulé et pommes chips engloutis, embarquement avec la certitude d’une bonne sieste respectée par l’excellent chauffeur qu’aura été Dominique durant ces 10 jours.
L’avenir « footballistique » de la France engagé, la « ligne bleue des Vosges » à l’horizon, encore une page qui se termine…  Gérard Koeniguer