Mardi le 8 Juin :
Départ vers 9 h en bus direction Samoëns-Sixt-Fer-à-Cheval. Nous traversons le Chablais dont les guides nous retracent l'histoire. Par les Gorges du Giffre nous atteignons Sixt-Fer-à-Cheval, classé parmi les plus beaux villages de France. A la cascade du Rouget nous prenons le départ comme en 1983 (traversée Sixt - Plateau d’Assy). Longue mais belle montée avec ses multiples et impressionnantes cascades. Le sentier est caillouteux et souvent inondé. Les passages les plus exposés sont sécurisés par des mains courantes. Les combes glaciaires se succèdent, leurs verrous sont devenus des cascades somptueuses. Le refuge de Sales (187O m)  où nous avions couché en 1983 est fermé.

cascade ROUGET

cascades Sauffaz et Pleureuse

cascade Sales

Les deux premiers groupes cassent la croûte ensemble. Le site, avec sa flore printanière est magnifique. Quelques névés subsistent. Sur le Lapiaz entourant les chalets d'Alpage nous avons l'agréable surprise de rencontrer une harde d'une cinquantaine de bouquetins de toute taille. Inoubliable. Descente sous une pluie fine et sur un sentier glissant. Les deux premiers groupes se retrouvent à la cascade du Rouget, classé la plus belle de France.

chamois à flanc de montagne

bouquetins en cours de sieste

Quant au 3ème groupe sous la conduite de Charly, ses 19 randonneurs ont entrepris de faire le circuit du Cirque du Fer à Cheval. Randonnée de près de 4 heures, appréciée par l’ensemble des participants, s’agissant d’une des randonnées les plus prisées des Alpes Françaises. Si les animaux ne sont pas venus au rendez-vous, le groupe a eu la chance de bénéficier de la présence de Maurice et de ses vastes connaissances botaniques et plus particulièrement florales pour décrypter un tant soit peu l’exceptionnelle variété des fleurs qui égaient les chemins et sentiers de ce profond cirque. Et quel enchantement la  symphonie aquatique de ces dizaines de cascades qui dévalent de part et d’autre les murs de granit de la combe.

Journée réussie pour tout le monde : c’est le sentiment partagé lors de l’apéritif pris autour du bar. Au dîner, la tant attendue spécialité du Chef, en l’occurrence la « tartiflette ». 
Et, pour finir la soirée, l’animation  « karaoké » auquel ont participé, avec leur brio habituel, les chanteuses attitrées du club.