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Au parking du Col du Calvaire nous étions 27 à nous retrouver. C'est un chiffre honorable quand on sait qu’une dizaine de nos "cadres" ont été "mobilisées" pour les foulées de Schirmeck. Deux nouveaux chefs de course, en l'occurrence Gérard Taglanf et André Sitter, font leurs premières armes chez les Randonneurs. Ils sont "drivés" par Suzanne Stoehr, notre doyenne toujours aussi dynamique !

Le col du Calvaire est un point stratégique que nous connaissons bien. La Tête des Faux aussi était déjà au programme de 2OO5, mais gravie par l'autre versant, celui du Bonhomme.

Les choses sérieuse commencent rapidement: par une forêt fossilisée, nous empruntons la crête sur un sentier encore enneigé. Nous descendons sur le carrefour Duchesne et visitons le cimetière où le chef de Bataillon est enterré au milieu de ses chasseurs alpins.

Cela remonte vers la Tête des Faux (122O m) sur des névés encore bien présents. Petit recueillement en mémoire des combattants français qui tenaient le sommet durant 4 ans au prix de lourds sacrifices. Les vestiges sont encore nombreux. A coté des tranchées et des trous d'abri se trouvent des amas de tôle, des chevaux de frise, des barbelés. Nous débouchons ensuite sur le Rocher du Corbeau, ancien observatoire fortifié allemand où débouchait le tunnel de ravitaillement.

Entre blockhaus et autres ruines nous trouvons une station de plantes rares en l'occurrence du bois joli en fleur. Le contraste est saisissant et nos botanistes s'en délectent. Après une rude descente dans les rochers verglacés nous atteignons l'entrée du tunnel du Devin puis l’étang du même nom qui, bientôt se transformera en tourbière. A midi trente nous nous installons sur la terrasse de l'auberge du Devin . Le soleil est généreux et la vue sur Faurupt et le Brézouard superbe. L'ambiance, agrémentée par les histoires corses de Pierre, est excellente.

Le chemin de retour se fait par des chemins forestiers bien agréables. Petit arrêt à un cimetière allemand abandonné. Et avec des bunkers et autres infirmeries fortifiées nous voyons encore des vestiges de la grande guerre. Bientôt nous débouchons sur Bémont et Surcenord. Depuis notre sentier balcon un superbe panorama nous est offert, avec les multiples hameaux de la haute vallée de la Weiss entourés de cerisiers en fleur . Cela remonte encore un peu, puis après le gazon de l'Hôte nous débouchons au Bas des Immerlins puis Blancrupt et enfin le Col du Calvaire que nous atteignons vers 16 h 3O après une boucle d'une quinzaine de km.

Merci et félicitations aux chefs de course de la part de l'ensemble des participants. (Jean-Claude Kretz)

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