Participants : 11

Météo :
         dimanche : couvert
         lundi : ensoleillé

Dimanche 7 et Lundi 8 septembre 2008

RAID MASEVAUX

Organisateurs :
Christian BALTHAZARD / Marcel GUTH

 

 

Ont participé à ce "raid" : Agnès, Françoise, Christian, Marcel, Gilbert, Gérard, Roby, François, Albert, André et Daniel

Dimanche 7 septembre : temps couvert

C’est bien avant 6 heures que 9 courageux randonneurs se retrouvent au parking de la gare de Schirmeck ; à 6 heures précises, départ direction Colmar, D 83 direction Masevaux et Stoecken où nous retrouvons 3 autres courageux. A 8 heures départ de la marche : nous montons par un sentier forestier sur le versant nord du Südel direction la Ferme auberge Bruckenwald que nous atteignons à 9 heures.
Nous cheminons sur un sentier qui traverse les pâturages pour atteindre le Lachtelweiher : pause céréales puis la pente se fait plus raide jusqu’au Col du Lochberg, et un peu en contrebas la source de la Doller jaillit d’un muret daté de 1906.
Puis nous remontons à travers les pâturages pour rejoindre le sentier qui mène au Col de Hirtzelach. Après une variante imprévue de 80 m de dénivelé, nous atteignons le Col, puis le long des anciennes bornes frontières, la tête du Trémont. La prairie du Trémont, trop venteuse, nous « tirons du sac » à la Wissgrut dans un hangar équipé de tables et de bancs, c’est une bonne surprise.
Restaurés, nous reprenons la route par le Plain de la Gentiane, la Tête des Redoutes ; le temps reste couvert mais la température est idéale pour marcher. Une vue superbe sur le Lac d’Alfeld et le Lac de Sewen puis le point culminant de la journée, le Ballon d’Alsace et la Vierge du Ballon.
Descente scabreuse sur un sentier rocheux jusqu’au Col de la Ronde Tête puis par le GR 5, nous arrivons sur la chaume du Gresson avec 1 heure d’avance sur l’horaire prévu ; il est 16 h 30 et on apprécie une bonne bière à la ferme auberge dans la salle à manger au mur de granit et aux poutres apparentes.
Après l’installation au dortoir et la rotation aux douches, les 2 ronfleurs du groupe décident de s’isoler dans le dortoir voisin.
A l’heure du repas, 2 tablées sont formées au salon et Anne, notre hôtesse, nous sert une délicieuse soupe de potirons suivie d’une sorte de « schnieder-spätle », fromage et tarte maison, puis, après le café, dans la bonne ambiance, les récits et anecdotes des uns et des autres, puis au « dodo »….

Lundi 8 septembre : temps ensoleillé

7 heures, le soleil levant réussit à percer les nuages au-dessus du Südelkopf et nos randonneurs, fidèles à leur réputation, attendent l’ouverture de la salle à manger ; après un copieux petit-déjeuner, nous prenons congé de notre hôtesse à 8 h 45.

Nous montons la prairie pour rejoindre le GR 5 au Col des Charbonniers. Le temps s’améliore, le soleil dissipe les nuages, point de vue sur les Neuweiher, et nous faisons un crochet au Chalet de la Bers, magnifique bâtisse couverte d’herbe, aux murs de sapin massif, avec une vue imprenable sur Rimbach en fond de vallée.
Après la cueillette des myrtilles, arrêt au Col des Perches qui surplombe le Lac du même nom, niché dans un écrin de verdure, magnifique !!
Le sentier s’élève pour atteindre le Rimbachkopf et le Mittelrainkopf avec des vues superbes sur Storkensohn, Mollau et au-delà, les crêtes vosgiennes. Nous atteignons le Col de Rimbach à Midi et c’est près de la cabane des jeunes de Mollau que nous « tirons du sac » et apprécions le soleil qui nous avait tellement manqué la veille.
Après le repas, départ « cool » vers le Belacker par les prairies, puis petite montée vers le Vogelstein : dur, dur après manger !! mais ça y est, le point culminant de la 2ème journée est atteint.
Puis, par un chemin agréable à travers les prairies jusqu’à la bifurcation « rouge/blanc/rouge » que nous peinons à trouver (2ème variante), nous parvenons à la Roche du Corbeau.
Dans la descente nous ne nous privons pas de cueillir ça et là girolles et pieds de moutons pour l’omelette du soir. La descente, assez longue, casse les genoux et on est heureux de se retrouver à l’entrée de Masevaux pour souffler et « rectifier la tenue »
La traversée du centre ville s’effectue assez rapidement car chacun est pressé d’arriver au but ; le réservoir de Stocken est atteint aux environs de 17 heures. Christian Balthazard