Participants : 28

Météo : agréable

Samedi 11 août 2007

le PETIT-DONON par les sentiers des BUNKERS
dans le cadre des SENTIERS PLAISIRS

Accompagnateurs : Gérard et Gaby ATZENHOFFER
 

PARCOURS : Col de l’Engin – Sommet du Petit Donon et retour
Départ de la ballade :
col de l’Engin (alt. : 700 m)
Aller :
sentier des bunkers – route forestière du Col entre les 2 Donon – sentier du Petit Donon – Petit Donon (alt. : 961 m)
Retour : chemin circulaire autour du Petit Donon – chemin de l’Engin – col entre les 2 Donons
– chemin de la Côte de l’Engin

 
  Le dimanche18 mars (1 clic pour ouvrir le c-r) dernier les éléments d'un ciel déchaîné nous avaient contraint d'annuler, au grand dam des organisateurs, André KUNTZ et Gérard ATZENHOFFER, la promenade prévue ce jour au programme annuel des randonneurs. Pour ne pas perdre les avantages de la préparation de cette sortie, notre Président l'a inscrite dans le programme des Sentiers Plaisirs de l'été 2007 et a demandé à Gérard A. de bien vouloir la conduire.
Programmée au samedi 11 août, la météo exécrable des jours précédents laissaient malheureusement entrevoir, si elle se maintenait à l'identique, un nouveau fiasco. Mais, miraculeusement, à la fin de la matinée de ce samedi, les nuages se sont enfin déchirés et un soleil d'abord timide puis revigoré au fil des heures à fait vibrer la fibre randonneuse de 20 "Vosgiens" auxquels sont venus s'ajouter 8 "touristes".
Les sensations fortes se trouvaient placées dès le départ. Elles étaient occasionnées par la traversée d'un premier tunnel qui zigzague sous la route du Col de l'Engin, suivi d'un deuxième plus court et plus droit celui-là. Les lampes de poche étaient bien utiles car la clarté dans ce boyau confirmait l'affirmation du dicton "noire comme dans un tunnel une nuit sans lune". A la sortie du deuxième boyau le sentier serpente entre les ouvrages en béton que l'armée allemande avait enterré là à fleur du sol à la guerre de 1914 pour interdire l'accès des troupes françaises et notamment défendre le sommet du Petit Donon d'où on domine toute la Vallée descendante de la Bruche. Le début de la montée était rendu glissant par l'eau coulant au milieu du sentier. Le mauvais temps qui a sévi depuis le début du mois juillet a également entraîné l'envahissement du sentier par les herbes folles qu'une trop faible fréquentation n'a pas permis de tasser.
Dans le dernier tiers de la montée, ceux qui ont emprunté pour la première fois cette ascension (et ils ont été nombreux même parmi les randonneurs) ont été surpris par le nombre de rochers de grès rose dans lesquels un soldat allemand, sans doute tailleur de pierres dans le civil, a consciencieusement gravé le nombre de soldats tombés à cet endroit, leur nationalité et leur régiment d'appartenance. La vue depuis le sommet sur les vallées respectives de St Quirin, d'Abreschwiller et de la Bruche expliquait  l'acharnement mis par les Allemands à défendre ce point stratégique lors des deux journées de bataille qui se sont déroulées là les 20  et 21 août 1914.
Pour la descente, Gérard avait opté pour un parcours que seuls empruntent habituellement les cervidés et les sangliers. Mais finalement tout le monde s'en est bien sorti de ces amas de bois mort et de fougères à hauteur d'homme. Le sentier circulaire autour du sommet nous a permis à nouveau de jouir de points de vue exceptionnels sur ces magnifiques forêts du massif du Donon. Le retour aux voitures se fit sans problème.
Poussé par la curiosité pour découvrir la surprise promise par Gérard, tout un chacun se rendit jusqu'au Col Entre les Deux Donons. Là, devant une table garnie de bouteilles, crémant, bière, amer picon, ice tea, pain garni, la surprise fut effectivement à la hauteur de la promesse.  BON ANNIVERSAIRE GÉRARD, chantèrent-ils tous en choeur.
 (Gérard A.)
 

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