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Ce n’était pas « l’enfer blanc »
et nous n’irons pas jusqu’à prétendre que « ce que nous avons fait, même
une bête ne l’aurait pas fait », mais il faut reconnaître qu’une certaine
dose d’optimisme était nécessaire pour mettre le nez dehors ce lundi de
Pâques. Il reste des traditions chez les Randonneurs Vosgiens de
Schirmeck : on marche par tous les temps !
Point de « Chaudes Roches », point de source de la Plaine ni de Sarre
Rouge ! dommage, car Joseph, passionné d’histoire locale, avait plein
d’anecdotes et de souvenirs à nous raconter.
Cette sortie improvisée, sans équipements spéciaux, dans un secteur
maintes et maintes fois emprunté par les Randonneurs Vosgiens de
Schirmeck, se voulait « de décrassage » et éventuellement « de
dégraissage ». Nous aurions mérité la vue sur la Vallée de la Bruche, la
Chatte Pendue, la Tête Mathis… tous ces sites drapés de leur manteau
blanc : espoir déçu, avec une visibilité de 50 m, il suffisait
d’imaginer !
Nous avons apprécié les prairies immaculées de Malplaquet, mais la période
des soldes du Blanc sont terminées et à présent, nous aimerions apporter
un peu de polychromie sur nos albums photos ; les « Limousines »
rencontrées devaient être de mon avis, même si Henri, docteur ès bovidés
nous a assurés qu’elles étaient très heureuses dans cet élément grâce à
une pilosité accrue ; même Eric y est allé d’une hypothèse hasardeuse :
« sans habits, nous-mêmes développerions un système de protection
naturelle (plumes, poils ?) »
Ces 3 heures de balade printanière nous ont fait un grand bien et c’est la
mine réjouie et les joues rosies par les giboulées de Mars que nous nous
sommes quittés.
Gérard Koeniguer
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