Nouvelle page 1

Une petite confirmation : les horaires de départ figurant au programme sont, sauf exception, les seuls à prendre en compte. Beaucoup d’impondérables dans les articles de la presse régionale : coquilles, fautes de frappe …, ce qui nous a valu une amputation de 30 mn de sommeil dominical, mais il eut été impardonnable de laisser des personnes frigorifiées à 8 h du matin à la gare de Schirmeck.

A l’heure officielle, 11 participants au départ de Schirmeck ; nombre satisfaisant pour certaines associations, mais vécu comme un échec chez les Randonneurs Vosgiens de Schirmeck ; nous patientons car un second rendez-vous est fixé à Andlau. En effet, cette fois nous ne descendrons, ni ne monterons la Vallée de la Bruche (comme la plupart du temps) pour atteindre le point de départ de la randonnée : c’est par la Rotlach et la verdoyante vallée du Howald que nous atteignons l’Eglise abbatiale de St Pierre-St Paul.
Là, ce ne sont pas moins de 40 chaussures qui, avec impatience, battent de la semelle les pavés. Participation conforme à l’attente et constat encourageant : la présence assidue des derniers venus chez les RVS, un club qui se régénère, c’est bon signe.

C’est sous la conduite de 2 guides « tout neufs » (Albert et Gilbert, que nous quittons Andlau parée de tous ses attributs floraux. Hommes de parole, les 600 mètres de dénivelé sont bien là ! Quant à faire, autant les « avaler » avant la pause de midi. Un petit coup de dopage à Gruckert et nous voilà déjà au Col de l’Ungersberg, beau point de vue sur le Val de Villé et le Climont. Encore un petit effort et nous arrivons au point culminant de la journée : la Tour Hering (alt 901 m), plateforme panoramique de …345 °, la végétation se faisant de plus en plus envahissante.
L’Ungersberg, massif gréseux, domine de sa masse imposante la plaine d’Alsace et le bassin de Villé. Je suis toujours émerveillé devant ces paysages et c’est l’occasion de se remémorer les nombreuses randonnées accomplies en ces lieux.
Une descente pas forcément appréciée, une clairière ensoleillée, un « rôle de bois » suffisamment conséquent pour permettre à chacun de confectionner son petit banc : que demander de plus pour la pause de midi ? La « fiole de schnaps » rangée, cela signifie qu’il va falloir se remettre en route.
C’est alors que nos guides, dans un grand élan de générosité, ont tenu à faire une petite variante (une autre que celle de la reconnaissance) hors du sentier balisé, pour permettre à chacun de nous de faire sa provision de champignons, merci !
A Reichsfeld, nouveau décor : il ne manque que quelques couleurs automnales pour que l’on se croie à la sortie « vin nouveau ». Le chemin serpente parmi les vignes aux grappes déjà bien tentantes pour certains (es) ; Bernardvillé et ses somptueuses constructions nous rassure : les viticulteurs ne sont pas encore dans le besoin !
Une petite grimpette sous un soleil de plomb, des km qui commencent à se faire sentir, un dernier regard derrière nous sur l’Ungersberg et c’est la descente sur Andlau.

Visite de l’Abbatiale St Pierre-St Paul. Dans son ensemble, témoignage de l’art du 12^ème siècle mais largement remanié au cours des siècles : clocher du 17^ème siècle, intérieur roman, style gothique flamboyant, chaire du 18^ème siècle… Pour la culture générale : évocation de Ste Richarde, légende de l’Ours puis dislocation.

Pour les 14 amateurs de carpe frite, il est temps de se diriger vers le Hühnelmülhe… Gérard Koeniguer

PHOTOS