Participants :
à la randonnée :63
au repas : 90

Météo : couvert

 

Dimanche 16 novembre 2008

Journée CLÔTURE

Organisateurs :

Gérard et Danielle KOENIGUER

 

 

Improprement baptisée « journée de clôture », cette sortie, dans le passé, mettait effectivement un terme à nos escapades pédestres.
Depuis 6 ans s’est greffé au programme le « Noel d’antan » qui est la vraie « der des der » autorisant le rangement des bâtons, capes, rucksacks…pour entrer dans une période de reconstitution du capital énergie pour la saison prochaine ; en effet, que de calories dépensées durant cette année !!
Le F.A.I. étant le point de départ de cette avant-dernière sortie, ce sont 63 bipèdes et 2 quadrupèdes qui se sont élancés avec comme objectif « les Quelles ».
Sortie annoncée facile, malgré le « rain des Italiens » en introduction, c’est d’un pas de sénateur que nous atteignons le point extrême de la journée : le cimetière des Mennonites aux Quelles. Un bref résumé de ce que furent ces pacifistes, écologistes mutualistes avant l’heure.
Les anabaptistes mennonites de Salm-les Quelles vécurent là durant 2 siècles. Modestes agriculteurs, éleveurs, ce sont eux qui défrichèrent les lieux. Chrétiens « sans défense et sans vengeance », ils quittèrent leur lointaine Suisse à l’époque de la réforme protestante, prônant un protestantisme plus radical, en n’accordant le baptême de leurs enfants que sur demande à l’âge de raison.
Deux d’entre eux sont entrés dans l’histoire :
* Jakob KUPFERSCHMITT (1723-1813) qui obtint en pleine période révolutionnaire, la reconnaissance officielle d’objecteur de conscience (pour la 1ère fois en France), le service militaire étant contraire à leurs convictions.
* ANGSBURGER (1801-1896) pionnier de l’agriculture de montagne, responsable religieux, guérisseur des Hommes et des Animaux par les plantes…
Tous deux reposent au cimetière voisin de Salm, à proximité de la ferme où ils vécurent.
De nombreux habitants de cette Haute Vallée de
la Bruche ont des origines suisses, comme quoi la Suisse que nous connaissons, n’a pas toujours été le « paradis des randonneurs » ; la montagne et le tourisme nourricier étant une notion récente.
L’heure du retour venue, la troupe s’ébranle. Problème : comment canaliser sur un sentier, 63 personnes en tenant compte d’un intervalle de 50 cm minimum pour ne pas se marcher sur les talons et, en même temps, réussir une photo de groupe sur 315 m de long ?
Arrivés au F.A.I. avec un petit retard sur le timing, mais, à sentir l’haleine au goût de cacahuètes de certains non marcheurs, on imagine que l’attente pour l’apéritif n’a pas dû être trop longue…  
Selon l’expression traditionnelle : « un excellent repas fut servi » (ce qui était vrai !) ; repas suivi par la non moins traditionnelle projection de film, diapos, photos… ainsi que l’annonce du projet des sorties pour l’année à venir, qui, comme à l’accoutumée, clôture bien cette journée.
Si, pour maintes raisons, des membres ont, au vu de ces projections, des regrets de ne pas avoir pu participer à toutes les sorties de l’année écoulée, on pourra dire que le but aura été atteint ! 

                                                                                                                                  Gérard Koeniguer