|
Le Petit Larousse nous donne la signification du mot « raid » : longue épreuve destinée à montrer
l’endurance des hommes qui l’accomplissent et du matériel que ceux-ci utilisent ; nous ne connaissions pas encore notre
endurance mais, vu les conditions climatiques présentes et annoncées, la volonté d’y aller, c’est sûr, était là ; quant au matériel,
un équipement classique déjà amorti cette année : capes, parapluies, bonnes chaussures, nombreuses chaussettes, sans compter une
quantité impressionnante de « journaux absorbants » apportés chaque soir à l’étape par notre voiture d’assistance, nous sommes
parés !
C’est une palette multicolore de capes qui s’élance à 9 heures en ce matin de ce jeudi 21 juin 2007 avec, comme 1er
objectif « la Porte de Pierre ». Pour avoir occasionnellement participé à l’entretien des sentiers, il ne devrait pas y avoir de
problèmes d’orientation ! Une petite éclaircie pour la 1ère photo et la prise des premiers en-cas à
la Porte de Pierre ; pas le temps de prendre racine et
nous voilà au « Rocher de Mutzig » avec déjà 740 mètres de dénivelé positif au compteur.
Une petite faveur est demandée à St Christophe : s’il pouvait faire quelque chose pour fermer les
vannes célestes !!
Alors que certains envisagent déjà de « saucissonner » à la « Baraque des Juifs », un refus ferme leur a été signifié.
Au « Noll » notre doyen a subi une petite « alerte » ; une petite pilule bleue extirpée d’une boîte fera bien jaser la gente
masculine, mais le remède se révèle efficace !
La pluie redoublant, le pas s’accélère pour rejoindre la « Baraque Carrée » où la pause repas est programmée. Les lieux sont
déjà occupés par une joyeuse tablée de membres du Club Vosgien de St Quirin qui préparent le festival « Rando-Moselle » sous le
thème de l’Ancien Prieuré de St Quirin. Apparemment St Christophe a des problèmes de liaison avec les divinités et c’est sous une
pluie redoublant d’intensité que nous atteignons le Col entre les Deux Donon. Un dilemme se pose : on monte ou on ne monte
pas au Temple ? dans de telles conditions le Général Hugo serait-il monté au sommet pour honorer Madame ? Impasse faite sur le
sommet du jour, c’est sous un soleil enfin retrouvé que nous amorçons la descente sur Grandfontaine avec, au passage, une petite
déviation vers un parc privé où trônent majestueusement un cerf et son harem. La traversée de Wacquenoux s’effectue en longeant le
Framont par la « vieille route » ; ensuite, passage à Labroque, Vipucelle pour enfin arriver au F.A.I. à
La Claquette à 18 heures, attendus par l’assistance. Assaut sur le linge propre et les journaux, prise de possession des chambres
et vivement…une bonne douche non forcée !
Après un repas fort apprécié (spaghettis bolognaises), jeux de cartes pour certains maffieux, et bon
« dodo » réparateur !
|
|