|
Départ à 8 h 30 après le petit déjeuner.
5 km de mise en jambes jusqu’au « Gros chêne »
meurtri par la bêtise humaine, et Salm, annexe de la Broque, fondée par des mennonites suisses ; un paysage apaisant s’offre
à nous. Une petite page d’histoire sur ces pacifistes puis commence l’ascension vers les ruines du château de Salm et la « Chatte
Pendue »
Le soleil fait une brève apparition et on peut apprécier le panorama. La table d’orientation, n’est pas
superflue pour certaine, native de la Vallée, pour
situer où sont nés ses ancêtres !
Quelle abondance de brimbelles ! ce qui est moins réjouissant ce sont les dégâts causés par les scolytes,
c’est, paraît-il, à la nature de panser les plaies, désolant ce paysage de guerre chimique particulièrement visible en ces lieux. La
descente amorcée, un panneau indique bien « déviation » mais la personne qui, quelques instants auparavant avait « perdu le Nord »,
se sent soudain dépositaire de l’orientation : « par là on atterrit à Champenay ». Connaissant bien les lieux, les parapluies dans
leurs housses, il n’y a pas à s’inquiéter, d’autant plus que le portable passe : Albert a bien reçu un appel de … Francine à la
stèle borne frontière.
Un GR, en l’occurrence, le GR 532, c’est forcément bien entretenu ! Les jambes fouettées par les hautes herbes, pas de questions à
se poser, c’est tout droit ! Du haut de la crête on devine Quieux et le Harcholet à notre droite, Champenay et St Blaise à notre
gauche ; « clic-clac » pour la postérité. Hélas ! tout a une fin, même les lignes droites, 4 guides hautement diplômés dans le
groupe et soudain panique à bord : jacassements et signalisation inexistante, personne n’a vu de bifurcation ; à nos pieds le Col du
Hantz. Un choix s’impose, ce n’est pas une pente de 35 % qui va rebuter l’élite des Randonneurs Vosgiens ; tout schuss parmi les
rochers et les arbres morts. Le col est atteint, tout le monde est sain et sauf, ce sera notre 1ère variante (imposée) du
jour et l’occasion de voir le panneau « déviation Chatte Pendue »
S’ensuit une longue partie bitumée jusqu’à « Le Palais », puis décision à l’unanimité d’une seconde variante (choisie), vers le
massif du Solamont et le « Rocher des Enfants » Ce rocher, où jadis étaient déposés les enfants mort-nés, ne verra jamais
le groupe passer. 3 km de rab ! la seule
inquiétude est que le ciel devient de plus en plus menaçant.
15 minutes manquent à notre « timing » pour éviter à nos chaussures, presque sèches, un orage force 7.
Arrivée à 18 h 30 à la Porte d’Alsace en pleine
effervescence (préparation pour un mariage de 200 convives). Seule inquiétude, la voiture d’assistance est bien là mais point de
pilote : l’électricité dans l’air l’a anesthésiée au volant ! Cérémonial habituel avec la valse du linge, journaux sauvagement
introduits dans les « boquillons », prise de possession des chambres par affinité, douche, repas frugal et dodo…
|
|