« Raid des Randonneurs Vosgiens de Schirmeck »

Samedi 23 juin :
Saales à Belmont     26 km 500    dénivelé + 950 m

 

 

Cette journée, théoriquement la moins longue, ne devait pas présenter de difficultés particulières et pourtant ! Le long cheminement au-dessus des prairies du Hang vers le Climont, agrémenté par la cueillette des premières girolles, nous mène à la Source de la Bruche ; j’ose avouer n’y être jamais venu, quelle déception ! ridicule ce vestige de panneau pour signaler la source qui a donné le nom à cette Vallée si chère à nos cœurs.
« La critique est facile, l’art est difficile », aussi je me propose de contacter les Services en charge de cette source pour leur signaler l’état « tristounet » des lieux et offrir, éventuellement mes services pour une mise en valeur.
L’assaut du Climont » versant Sud nous offre de beaux points de vue sur le Val de Villé. Au sommet,
la Tour Julius a été érigée en 1897 par le C.V. de Strasbourg à la mémoire d’un ancien Président. La descente versant Nord, permet de découvrir la Salcée, Stampoumont et le col de Steige par un beau soleil, hélas de courte durée ; en effet, à peine la descente terminée, c’est à nouveau la ruée sur les capes et les parapluies. Le panneau directionnel « Col de Steige  45 minutes» nous redonne du courage. Sous une pluie battante, les cartes bien rangées, c’est d’un pas très alerte que nous fonçons tête baissée sur Urbeis jusqu’au panneau indiquant « col de Steige  50 minutes »… derrière nous.  Rotation à 360 ° pour retrouver notre GR, cette fois c’est le 531 qui, pas plus que le précédent, n’est indemne de critiques quant à la signalisation, car, bien entendu, ce n’est pas moi qui me suis trompé !!! Notre estomac nous rappelle l’heure. Nous apprécions la possibilité qui nous est offerte par le patron du « Petit Romain » au col de Steige, de « tirer du sac » à condition de consommer.
Heureusement que nous nous sommes requinqués avant la longue montée vers la Charbonnière ! En ma qualité de vice doyen, j’ai tenté d’expliquer au doyen que 2 générations nous séparaient du benjamin et qu’il n’y avait rien de déshonorant à mettre « quelques secondes » de plus pour passer de 537 m à 961 m !
Encore un petit effort et cette fois c’est le Ban de la Roche qui nous sourit.
Arrivée à la Ferme de Nicole Lignel à 18 heures. Transfert de linge, distribution de journaux ; cette fois il faut plus qu’affinité pour l’occupation des chambres : problème pour les hommes : comment caser 7 garçons dans 5 lits individuels et 1 lit double ? solution : l’esprit de clocher a joué et ce sont les « Muhlbach » qui font couette commune (les 3 femmes ayant une résidence séparée). Au menu du « traiteur de service» : apéritif, crudités, coq au riesling, munster fermier.
 

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