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C’est par une agréable odeur de cuisse de boeuf à la broche et ses senteurs provençales que les premiers
s’éveillent à 6 heures : aujourd’hui plusieurs fermes à la montagne ouvrent leurs portes pour faire découvrir leur savoir-faire et
leurs produits. C’est grâce à leur passion pour cette agriculture si exigeante que nous pouvons admirer ces superbes pâturages
peuplés de « Vosgiennes », « Simenthal »… merci à ces paysagistes de la montagne.
Les premières odeurs de café se font sentir, le lait passe sans intermédiaire du pis à la casserole, la brioche et les confitures
grand’mère de notre intendante sont arrivés, plus une seconde à perdre ! Chacun scrute la sortie des occupants de la « chambre
nuptiale », apparemment le mariage n’a pas été consommé, l’honneur est sauf !
A 8 h 30 filles et garçons piaffent d’impatience et Armand se teste au portage du brise dos : pas facile de garder l’équilibre mais
il a tout de même fière allure le Papy !
Le départ a été retardé pour permettre à ceux qui avaient manifesté le désir de marcher une journée avec le groupe, de nous
rejoindre, attente vaine (seul François s’est rajouté au groupe).
Aujourd’hui, mis à part la montée jusqu’à la crête des myrtilles, « il n’y aura que de la descente » ai-je promis, pour preuve de ma
bonne foi, je suis prêt à manger mon chapeau, ce sont les conditions climatiques qui ont sauvé mon couvre chef, le risque
d’insolation étant trop grand ! Vieille Métairie, Rathsamhausen, Champ du Messin et enfin le Pfriemkopf pour la pause casse croûte.
Ce point de vue de 360 ° est aussi l’occasion de repérer les différents lieux de passage de notre périple et de constater le chemin
parcouru en 4 jours. Camp du Struthof, Baraque des bœufs, Mullerplatz atteint à 15 h 15 où le panneau indiquant « Piton du
Falkenstein : 2 h 15 » nous commande d’augmenter la cadence si nous voulons arriver à destination à une heure raisonnable. Dernières
photos au piton avec en ligne de mire l’arrivée ; S.O.S. lancés aux femmes abandonnées pour qu’elles viennent nous récupérer à
Lutzelhouse.
La descente sur Muhlbach n’est plus qu’une formalité, Albert ne tourne même pas la tête en passant devant chez lui et c’est à 18
heures précises que la boucle est bouclée, avec, au compteur : 113km 900 (variantes comprises) dénivelé +
3 240 m
Le pot offert généreusement par notre doyen clôt ces 4 jours.
Soyez tous remerciés de la bonne humeur présente tout au long du séjour.
Le scénario et la mise en scène étaient de Gérard
Dans les rôles principaux :
Armand (le doyen) le transmetteur des rizières en
Indochine 4 jours
Gérard le chef de meute 4 jours
Albert le sacrifié de la
Ferme Lignel 4 jours
André le marathonien aux jambes de
gazelle 4 jours
Christian
l’homme aux os de Baccarat 4 jours
Marcel le souffre douleur de la fonction publique (SNCF) 4 jours
Agnès le service médical auquel on aurait aimé avoir à faire 4 jours
Dimitri (le benjamin) l’encyclopédie vivante du rail 4 jours
Roby le charmeur en toute occasion 3 jours
Isabelle la boussole parlante
3 jours
Jeannette et Christine les Vosgiennes coquettes par tous temps 1 jour François le fidèle 1 jour
Dans le rôle secondaire :
Danielle la « mère » du groupe,
responsable de l’intendance
Gérard Koeniguer
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