Mardi 24 avril 2007

C’est « en douceur » que, fidèles au programme, nous entamons, après une nuit réparatrice, notre « semaine azuréenne ». A 9 h, après des lacets Azuréva déjà parfaitement maîtrisés, Christophe nous conduit vers la pointe du Cap Martin. Le groupe est au complet pour cette magnifique promenade littorale baptisée « Le Corbusier ».
Le ciel est bleu. Une brise légère nous envoie des senteurs de pins, de cades, de romarin… Nous serpentons entre mer et rochers, admirant sur notre gauche un fabuleux décor : le « Rocher », Monte Carlo, les yachts blancs sur l’eau bleue. Sur notre droite nous devinons de sublimes résidences aristocratiques discrètement nichées dans les pins escaladant la falaise.
Le bus nous attend en gare de Roquebrune et nous sommes à l’heure pour le pot et les paroles de bienvenue des dirigeants d’Azuréva.

L’après-midi
sera consacrée à la découverte du Cap Ferrat que nous atteignons en bus après 30 km de côtes superbes. Nous avons 2 heures (il en faudra un peu plus !) pour faire le tour du Cap. Une bonne dizaine de Kms d’un sentier pittoresque où seuls les cailloux et les marches du chemin nous empêchent d’avoir les yeux fixés sur la mer bleue, les rochers qui s’y précipitent, les petites criques dissimulées dans la falaise… C’est donc au pas de gymnastique (on n’est pas randonneur pour rien) que nous quittons Beaulieu et sa plage, longeons le port de St Jean, la Pointe St Hospice, le Phare de Malalongue, la Gavinette, le Chemin du Roi et la Plage du Passable que nous traversons pour arriver (ouf ! il est à peine 17 h) à la Fondation Ephrussi de Rothschild. Nos compagnons « petits marcheurs » nous y attendent pour la visite des lieux.
Le site est incomparable, offrant des vues imprenables sur les rades de Beaulieu à l’est et de Villefranche à l’ouest. Le Musée qu’est devenue cette villa au style de palais italien s’ouvre sur un patio aux colonnes de marbre rose et offre des œuvres d’art variées et délicates. Mais ce sont les 7 ha de jardin qui, surtout, nous ravissent. Le jardin à la française s’organise autour d’un escalier d’eau retombant sur la rocaille et les fleurs. Il est dominé par un petit temple de l’Amour plein de charme. Des jeux d’eau (créés par une entreprise de Furdenheim !) évoluent en musique. Plus loin le jardin espagnol est peuplé de papyrus et de grenadiers. Et que dire des roses capiteuses, passion de la Baronne, dont les parterres merveilleusement entretenus, se mêlent aux plantes exotiques parfois étranges…

Nous rejoignons notre village vers 19 h 30, encore un peu étourdis par les mille découvertes de cette journée riche en couleurs, en parfums, en lumière, en beautés multiples. (Renée Liotté)
 
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