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Les photos sont de Marcel GUTH
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Aujourd’hui, c’est à Claude, guide
au look autrichien, que nous confions nos âmes ; nous n’aurons même pas
profité de cette heure supplémentaire de sommeil offerte par la subtile
manœuvre arrière des aiguilles de nos pendules !
C’est à 8 h précises que Claude, avec une autorité de maître d’école, donne
l’ordre de départ pour Corcieux.
Corcieux, chef lieu de canton de 1900 habitants, s’étend au fond d’une
cuvette (ancien lac). Isolé des communes voisines, on l’atteint par des
petits cols ; son micro climat est apparemment apprécié des touristes
(nombreux restaurants et hôtels pour une ville de cette importance)
Après avoir récupéré les « locaux » de l’étape, Jeannette et Loulou, c’est
par une route forestière jonchée de feuilles mortes que nous rejoignons le
Col des Jumeaux lieu de départ des 25 randonneurs vosgiens pour la 20ème
sortie de l’année.
Principal avantage du départ d’un col vers une cuvette : ça descend !
Culture et élevage forment un ensemble harmonieux, surtout avec ses jolies
fermes vosgiennes (j’ai un faible pour elles !). Après avoir traversé Neuné
et franchi le B’Heumay, c’est au pas de légionnaire que nous atteignons la
Chapelle romane St Nicolas, chapelle ouverte exceptionnellement aujourd’hui
pour nous, grâce à Mr Jacques Clavier, grand amoureux de ce site. Passionné
et spécialiste de St Jacques de Compostelle, il saura nous rendre attentifs.
Hélas les mots « vandalisme » et « moyens financiers » sont l’éternelle
rengaine et des « Mr Clavier » ne suffiront pas à sauver un patrimoine !
Après le « spirituel »… le
« matériel » : Claude nous avait dégotté une grange abri pour le repas de
midi, au cas où… ! (pas une éventualité dans nos Vosges, cette année) Du
bois de lit de la grand-mère en passant par les madriers aménagés en bancs,
la remorque servant de table monastère et le siège du tracteur, privilège
pour le fessier du Président, chacun a su se créer son coin repas !
C’est sous un petit crachin qui
fait les si jolis sapins des Vosges, que s’amorce le retour.
Nous sommes sevrés de paysages, par contre, pour les « charolaises », les
« vosgiennes » et les « Montbéliardes » (que l’on imagine plus en côte de
bœuf à la moelle qu’en camembert, malgré la fromagerie locale), nous sommes
une curiosité.
Ce n’est pas le passage par le col de la Gueule du Loup, que nous avons
franchi d’un pas alerte, qui nous a fait arriver précocement à 15 heures aux
voitures mais contrairement aux sorties où l’on doit subir du rab de km, ce
jour nous avons parcouru moins de km que prévu au programme (13 km au lieu
de 15 !) ce qui n’a entraîné aucune contestation ! (Gérard KOENIGUER,
le suppléant qui n’a pas eu à suppléer)

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