Participants : 25

Météo : brumeux,
pluie par intermittence

Dimanche 29 octobre 2006

Autour de CORCIEUX

Claude BESNARD  /  Gérard KOENIGUER

 

 

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Les photos sont de Marcel GUTH


 

 

Aujourd’hui, c’est à Claude, guide au look autrichien, que nous confions nos âmes ; nous n’aurons même pas profité de cette heure supplémentaire de sommeil offerte par la subtile manœuvre arrière des aiguilles de nos pendules !
C’est à 8 h précises que Claude, avec une autorité de maître d’école, donne l’ordre de départ pour Corcieux.
Corcieux, chef lieu de canton de 1900 habitants, s’étend au fond d’une cuvette (ancien lac). Isolé des communes voisines, on l’atteint par des petits cols ; son micro climat est apparemment apprécié des touristes (nombreux restaurants et hôtels pour une ville de cette importance)
Après avoir récupéré les « locaux » de l’étape, Jeannette et Loulou, c’est par une route forestière jonchée de feuilles mortes que nous rejoignons le Col des Jumeaux lieu de départ des 25 randonneurs vosgiens pour la 20ème sortie de l’année.
Principal avantage du départ d’un col vers une cuvette : ça descend !
Culture et élevage forment un ensemble harmonieux, surtout avec ses jolies fermes vosgiennes (j’ai un faible pour elles !). Après avoir traversé Neuné et franchi le B’Heumay, c’est au pas de légionnaire que nous atteignons la Chapelle romane St Nicolas, chapelle ouverte exceptionnellement aujourd’hui pour nous, grâce à Mr Jacques Clavier, grand amoureux de ce site. Passionné et spécialiste de St Jacques de Compostelle, il saura nous rendre attentifs. Hélas les mots « vandalisme » et « moyens financiers » sont l’éternelle rengaine et des « Mr Clavier » ne suffiront pas à sauver un patrimoine !

 Après le « spirituel »… le « matériel » : Claude nous avait dégotté une grange abri pour le repas de midi, au cas où… ! (pas une éventualité dans nos Vosges, cette année) Du bois de lit de la grand-mère en passant par les madriers aménagés en bancs, la remorque servant de table monastère et le siège du tracteur, privilège pour le fessier du Président, chacun a su se créer son coin repas !

 C’est sous un petit crachin qui fait les si jolis sapins des Vosges, que s’amorce le retour.
Nous sommes sevrés de paysages, par contre, pour les « charolaises », les « vosgiennes » et les « Montbéliardes » (que l’on imagine plus en côte de bœuf à la moelle qu’en camembert, malgré la fromagerie locale), nous sommes une curiosité.
Ce n’est pas le passage par le col de la Gueule du Loup, que nous avons franchi d’un pas alerte, qui nous a fait arriver précocement à 15 heures aux voitures mais contrairement aux sorties où l’on doit subir du rab de km, ce jour nous avons parcouru moins de km que prévu au programme (13 km au lieu de 15 !) ce qui n’a entraîné aucune contestation !  (
Gérard KOENIGUER, le suppléant qui n’a pas eu à suppléer)