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Cette sortie du 6 mai annoncée « sans difficulté » par une presse une fois de plus défaillante sera lue par bon nombre d’entre nous…
le 7 mai !!! Le « bas » de
la Vallée, au relief moins tourmenté que le « haut », c’est à travers de vastes prairies parsemées de tout un échantillonnage de
fleurs printanières que 38 marcheurs dociles suivent les guides du jour. Cette randonnée est garantie ensoleillée par le St du
jour : Prudence. Parmi nous un petit nouveau : Nicolas (petit fils de Louis et Germaine) accompagné de sa maman Raymonde ; il a
vite compris les avantages qu’il pouvait tirer d’être en bons termes avec la gente féminine.
Le coquet village de Rosenwiller atteint, nous constatons que de nombreux habitants sont endimanchés et cravatés pour la journée
du Seigneur, une tradition bien ancrée, les hommes palabrent en attendant l’heure de l’apéritif alors que les femmes se dirigent
allègrement vers leurs fourneaux pour vérifier le degré de cuisson du pot au feu : que d’images et souvenirs d’enfance !
L’Eglise étant libérée de ses fidèles, nous y faisons une petite halte pour découvrir et admirer la tour-clocher, mélange d’art
roman et gothique, les peintures murales, le maître-autel, l’orgue… Parfaitement entretenue, classée « monument historique » elle
mérite d’être visitée. La pause spirituelle accomplie, c’est par un sentier en balcon, à travers les brumes de chaleur qui
s’élèvent, que nous découvrons de nombreux clochers de la plaine d’Alsace, même la Cathédrale de Strasbourg !
Après avoir sillonné le vignoble, la pause déjeuner aura pour décor des prairies idéalement sèches ; les anémones pulsatiles, les
orchidées, flore particulière à ces lieux, n’ont rien à craindre : nous les apprécions trop pour leur vouloir du mal !
Le retour par le Drei Spitz pour rejoindre la Chapelle Notre Dame des 7 douleurs, tout cela n’est qu’une formalité ; à déplorer
cependant les vestiges d’un passage d’une course de V.T.T. sur un sentier de 50 cm de large ; en effet, les écriteaux se voulant
humoristiques et autres banderoles affichant la pub pour un établissement bancaire, risquent de rester en place pour quelque
temps : zéro pour les organisateurs !
Les ardeurs du soleil se font sentir et nous apprécions d’effectuer les derniers hectomètres par un sentier idéalement ombragé et
en balcon au-dessus de la ligne de chemin de fer.
Ce n’est pas la crainte de la réaction de la gente féminine largement
majoritaire ce jour, mais je suis obligé de reconnaître que Francine, la novice et Danielle, un peu moins novice, nous ont
programmé une belle sortie et surtout… ont retrouvé le point de chute !
Gérard Koeniguer
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