Participants : 23 Météo : |
Samedi 15 juin 2013 Dans le Massif de la MADELEINE Chefs de course : |
« La solitude, ça n'existe pas ! » chantait
Bécaud ;
elle
était pourtant signalée sur tous les
panneaux rencontrés ce jour-là, mais pas de risque de se sentir seul, nous
étions 23 !
Rendez-vous traditionnel à 8h30 à la gare de Schirmeck, passage à Saales où une petite voiture rouge s'ajoute au convoi en direction de La Bolle, à la sortie de St-Dié, en passant par de nombreux ronds-points aux abords desquels attention et vigilance sont redoublées pour ne pas perdre les véhicules précédents.
Voitures bien sagement garées le long du
bas-côté, pieds bien chaussés et sacs à dos chargés, les participants se
mettent en marche à 9 h.30 au départ de la maison familiale « Cap
France ». Le massif de la Madeleine, à l'ouest de St-Dié, fait face à celui de l'Ormont au nord et à celui du Kemberg au sud ; et par définition, il faut monter, d'abord lentement pour s'échauffer en passant par le carrefour 421, puis plus sérieusement dans un chemin creux et pierreux en admirant au passage les falaises de grès rose et les vues sur le bassin déodatien, depuis les rochers et belvédères.
Le rocher dénommé « La Chaise du roi »
(540m) aurait été l'emplacement du château de Clermont détruit au XIII
siècle et aurait vu son extrémité accueillir le postérieur de Charlemagne
qui chassait l'auroch. Nous nous contentons modestement d'y faire une
petite pause grignotage et boissons, ainsi que de nous dévêtir quelque peu
car le soleil apparaît.
De belles cupules sont visibles près de la
Roche du Bihay, entailles spécifiques des lieux sacrés ou trace d'une
érosion naturelle...
Ils avaient reconnu le parcours quelques jours plus tôt, mais dans le sens inverse : les chefs de course, ne sont pas toujours d'accord entre eux : un petit flottement à un moment sur un grand chemin qui descend ; ok ! on poursuit en remontant un sentier ; plus amusante, - ça restera dans les têtes des participants pendant quelque temps -, la recherche de la Roche des Hauts Champs : on descend un escalier périlleux, on admire falaise de grès et de poudingue avec belles taches de lichen jaune fluo ; on fait demi-tour un peu plus loin, on remonte, y compris l'escalier (au fait, combien de marches ?) et on le redescend, car c'est bien indiqué par là, à 5 minutes ! On le remontera à nouveau au retour.
C'est sur les roches sèches de ce point de vue à l'extrémité nord, à une altitude de 579 m seulement que nous nous posons une heure pour un pique-nique bienvenu à 12h30. Le Climont est bien reconnaissable au loin.
Sur le chemin du retour, nous trouvons finalement La Solitude et sa fontaine à 615m d'altitude ; Yvonne et Joëlle s'activent à en dégager l'écoulement.
Puis nous redescendons tranquillement en
passant par des carrefours aux noms évocateurs : Hêtre Brisé (656m), Gros
hêtre, la Grenade (560m), Croisée de l'Ermitage... pour retrouver les
voitures vers 15h30 à La Bolle. Cercle bleu, losange et croix rouges,
cercle vert, triangle jaune et croix verte : Eric et André nous en ont
fait voir de toutes les couleurs
aujourd'hui !
La couleur est plus
homogène sur les tables la terrasse
de Provenchères
où certains s'arrêtent au retour, pour prolonger agréablement cette
bonne journée...
Edith Bilger (et Monique Fuchs pour les explications historiques)
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