Participants : 23

Météo :
un peu frais, mais
agréable pour la marche

Samedi 15 juin 2013

Dans le Massif de la MADELEINE

Chefs de course :
Éric et Monique FUCHS / André et Yvonne SIMON

 

 

« La solitude, ça n'existe pas ! » chantait Bécaud ; elle était pourtant signalée sur tous les panneaux rencontrés ce jour-là, mais pas de risque de se sentir seul, nous étions 23 !

Rendez-vous traditionnel à 8h30 à la gare de Schirmeck, passage à Saales où une petite voiture rouge s'ajoute au convoi en direction de La Bolle, à la sortie de St-Dié, en passant par de nombreux ronds-points aux abords desquels attention et vigilance sont redoublées pour ne pas perdre les véhicules précédents.

Voitures bien sagement garées le long du bas-côté, pieds bien chaussés et sacs à dos chargés, les participants se mettent en marche à 9 h.30 au départ de la maison familiale « Cap France ».

Les premières conversations tournent autour de la température plus fraîche qu'annoncée sur les ondes ; mais finalement la météo va se révéler idéale pour cette journée de marche.


Le massif de la Madeleine, à l'ouest de St-Dié, fait face à celui de l'Ormont au nord et à celui du Kemberg au sud ; et par définition, il faut monter, d'abord lentement pour s'échauffer en passant par le carrefour 421, puis plus sérieusement dans un chemin creux et pierreux en admirant au passage les falaises de grès rose et les vues sur le bassin déodatien, depuis les rochers et belvédères.


 

Le rocher dénommé « La Chaise du roi » (540m) aurait été l'emplacement du château de Clermont détruit au XIII siècle et aurait vu son extrémité accueillir le postérieur de Charlemagne qui chassait l'auroch. Nous nous contentons modestement d'y faire une petite pause grignotage et boissons, ainsi que de nous dévêtir quelque peu car le soleil apparaît.
 


Chaise du roi

petite pause

De belles cupules sont visibles près de la Roche du Bihay, entailles spécifiques des lieux sacrés ou trace d'une érosion naturelle...
Au pas de l'Âne (2 traces de fers à cheval), Monique nous donne lecture d'une légende selon laquelle le diable, sous l'aspect d'une belle jouvencelle, tenta de corrompre un moine bon vivant qui le démasqua en faisant un signe de croix; redevenu bouc cornu, celui-ci effraya l'âne du moine qui rua si fortement que la roche en garda l'empreinte.
 


La Roche des Fossés (646m) offre un panorama superbe sur la vallée de la Meurthe : les cônes des Jumeaux de Nompatelize à gauche, puis la Pierre d'Appel et le Camp de la Bure, haut-lieu celtique comme les Hauts-Champs.
 


Nous serpentons entre les flaques sur le plateau  en rencontrant de belles bornes carrées présentant une fleur à 5 pétales d'un côté, emblème du chapitre (assemblée religieuse) de St-Dié et une crosse représentant l'abbaye d'Etival sur la face opposée.
 

 

 

 

Ils avaient reconnu le parcours quelques jours plus tôt, mais dans le sens inverse : les chefs de course, ne sont pas toujours d'accord entre eux : un petit flottement à un moment sur un grand chemin qui descend ; ok ! on poursuit en remontant un sentier ; plus amusante, - ça restera dans les têtes des participants pendant quelque temps -, la recherche de la Roche des Hauts Champs : on descend un escalier périlleux, on admire falaise de grès et de poudingue avec belles taches de lichen jaune fluo ; on fait demi-tour un peu plus loin, on remonte, y compris l'escalier (au fait, combien de marches ?) et on le redescend, car c'est bien indiqué par là, à 5 minutes !  On le remontera à nouveau au retour.

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C'est sur les roches sèches de ce point de vue à l'extrémité nord, à une altitude de 579 m seulement que nous nous posons une heure pour un pique-nique bienvenu à 12h30. Le Climont est bien reconnaissable au loin.

Sur le chemin du retour, nous trouvons finalement La Solitude et sa fontaine à 615m d'altitude ; Yvonne et Joëlle s'activent à en dégager l'écoulement.

Puis nous redescendons tranquillement en passant par des carrefours aux noms évocateurs : Hêtre Brisé (656m), Gros hêtre, la Grenade (560m), Croisée de l'Ermitage... pour retrouver les voitures vers 15h30 à La Bolle. Cercle bleu, losange et croix rouges, cercle vert, triangle jaune et croix verte : Eric et André nous en ont fait voir de toutes les couleurs aujourd'hui !
 

 

La couleur est plus homogène sur les tables la terrasse de Provenchères où certains s'arrêtent au retour, pour prolonger agréablement cette bonne journée...
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edith Bilger (et Monique Fuchs pour les explications historiques)