Le groupe des dix-sept dont la photographe Monique
derrière le viseur de son appareil |
Mercredi 5 mars 2014
Si la sortie est traditionnelle, celle de 2014 a ceci d'original
qu'elle a lieu tardivement dans la saison, début mars, et qu'elle a tout
l'air d'une sortie de début de printemps : les raquettes, inutiles,
resteront dans les coffres de voiture...
Arrivé pour 11h.30, on se trouve rapidement un lit sur lequel poser son
sac de couchage puis on descend pique-niquer dans la salle à manger, en
faisant descendre le sandwich par quelque boisson alcoolisée (c'est dans
le contrat avec le chalet) ; et comme avant l'heure, c'est la bonne heure
pour les randonneurs, c'est avant 13h que le groupe s'ébranle pour la
montée au Brézouard par le GR5. Éric, guide éclairé, donne le ton : allure
modérée, petites pauses nombreuses pour se regrouper et souffler : cool,
quoi !
Il saura aussi prendre la bonne décision pour la montée par un étroit
sentier en devers, couvert de neige glacée tombée des sapins, après la
petite pause au carrefour.
Le paysage admiré depuis le Grand Brézouard (1229 m), en taches
ensoleillées, nous ravit : bassin de St-Dié, plaine d'Alsace, reliefs
arrondis plus ou moins identifiés (facile pour le Donon avec sa fusée de
Tintin !).
Le soleil a disparu et laisse place à un gros nuage noir au-dessus de nos
têtes ; quelques petites billes blanches s'en échapperont au Petit
Brézouard, après la courte pause à l'abri en granit du Club Vosgien
(confort sommaire, mais en été, pour regarder les étoiles, pourquoi pas
?).
Descente douce par un large chemin enneigé, à l'ubac, avec passage devant
le refuge du Haycot toujours fermé, puis à la ferme-auberge du Haycot dont
le patron vient de s'absenter : où irons-nous donc boire le rituel vin
chaud tant désiré ?
Ce sera à la « Graine Johé », de l'autre côté de la
route, avec une toute petite prolongation bienvenue.
De retour au chalet, certains jouent à la belote, aux dés
tandis pendant
que d'autres s'activent à la cuisine pour préparer les fondues, chinoise
ou au fromage, qui vont régaler les convives lors du repas du soir.
Puis les dortoirs accueillent petit à petit les dormeurs, ronfleurs et
insomniaques...
Jeudi 6 mars 2014
Non, la neige n'est pas tombée pendant la nuit et le soleil brille de
tous ses feux.
Après un généreux petit déjeuner, le groupe se dirige de l'autre côté de
la route un peu avant 9 heures, et commence l'ascension vers la crête, en
passant sur un reste de piste enneigée et par le Col du Pré des Raves à
1005 m.
Les bornes sont nombreuses sur la ligne de crête que nous suivons en
montagnes russes. Passage connu à 952 m d'altitude par la Place Mandray
(Loulou, où es-tu ?) et arrivée à l'Arbre de la Liberté où un magnifique
chalet reconstruit, et pas fini, ravit notre curiosité.
Comme l'impératif horaire nous l'impose, nous arrêterons notre progression
à cette place après une agréable pause au soleil et reviendrons par un
large chemin puis un agréable sentier en passant par la Roche des Fées
(rochers qui servirent d'abris pendant la guerre 14-18).
Nous arriverons ainsi à midi pile à l'auberge de la Canardière, ouverte
spécialement pour notre groupe, pour un économique et roboratif repas
convivial, avant de nous séparer, qui pour rentrer, qui pour retourner au
chalet ranger et nettoyer.
Un grand merci à Albert,
l'organisateur en chef, aux guides Éric et Daniel, et à tous les
participants actifs et sympathiques. (Edith Bilger)
- Les photos sont de Edith et Daniel Villemin
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