Participants : 44 Météo : estivale |
Samedi 26 mai 2012
En TRANSHUMANCE avec les VACHES Organisateurs : |
Yolande et
Gilbert ont eu l'idée (la bonne) de proposer aux Randonneurs de participer
à un grand moment de tradition et de folklore paysan organisé par la
famille Roger Deybach à l'occasion de la transhumance de leur troupeau de
vaches de Sondernach vers leur ferme-auberge du Breitzhousen, sur la route
des Crêtes. 43 randonneurs alléchés par cette proposition ont grimpé dès
potron-minet dans le car Josy à Russ et à Dorlisheim. Le rendez-vous avait
été fixé à 9 h. au parc Anne-Aymone à Sondernach. Toujours à l’heure, les
Randonneurs ne dérogèrent pas à leur sacro sainte règle. Mais les vaches,
elles étaient déjà là elles aussi, en train de prendre des forces en
paissant de la bonne herbe mouillée de rosée dans un enclos attenant au
parc.
Le troupeau
s'ébranle enfin avec presque une heure de retard, tandis qu'une partie de
notre groupe (une vingtaine) rejoint le bus pour monter directement à la
ferme auberge où une balade est prévue dans les environs du Hohneck.
Après Metzeral, les pentes se font un peu plus raides et les souffles plus courts. Aussi, le premier arrêt au bout de 2-3 km est déjà apprécié par certains, d'autant plus que nous avons de nouveau droit aux cors des alpes et restauration avec des tartines au fromage. Les vaches quant à elles en profitent pour brouter un peu et peut être ruminer sur la pente et chemin qui leur reste à parcourir. Bien que le lieu invite au farniente, il ne faut cependant pas musarder trop longtemps, car le chemin est encore loin jusqu'à la ferme des Deybach à Breitzhouse.
Il faut donc se résoudre à repartir. Les deux percherons se placent à nouveau devant le troupeau et donnent le signal du re-départ. Nous passons à côté du village de Steinabruck. La pente s'accentue encore et le GPS indique même des portions de 20% et même des 30% de déclivité. Nous passons à côté de la belle cascade du Fischboedle. Le soleil tape fort et si on était seul pour sûr qu'on irait chercher un peu de fraîcheur dans la belle eau si claire et si fraîche. Entre temps, nous nous apercevons que nous avons perdus 4 randonneurs de notre groupe qui sont partis sur un autre chemin, sans consulter personne. Heureusement nous arrivons à les joindre par portable et on les retrouvera à l'auberge une bonne heure après notre arrivée! La preuve est faite que les vaches ont souvent raison : il suffit de les suivre.
Arrivées à la ferme du Kastelberg, les vaches manifestent leur refus
d'aller plus loin (comme quoi, l'intelligence se trouve
parfois là où on l'attend le moins!) Les bouviers, pas bêtes
non plus, respectent leur volonté. Ils
poursuivront avec les seuls percherons jusqu'au point de rendez-vous
qu'est la ferme de Breitshouse.
Il est 13 h.30 passées lorsque les marcheurs du groupe
1 rejoignent à table les marcheurs du
groupe n°2. Ces derniers leur font part de leur petite randonnée à eux : en
raison d'un fort vent, plutôt que de monter jusqu'au sommet du Hohneck,
les deux chefs du jour, René Droech et Joseph Heckly ont proposé
(verbe pouvant être remplacé par "décidé") de se rendre jusqu'au lac du
barrage de la LANDE qu'on aperçoit tout au loin en contrebas. La dite
petite marche commencera par une longue et forte pente sous les
pylônes d'un téléski. Ceux et celles qui sont en délicatesse avec leurs
genoux se remémoreront avec une particulière euphorie cette "douce"
descente... Ouf ! Après le tour du lac, le retour se fait par un chemin
qui mène à la Schmargult et à la ferme-auberge de Breitshouse, où
ils arriveront après environ 2 h.30 de marche.
Réunis, l'ensemble des
randonneurs s'installe à l'auberge dans une salle qui leur a été réservée
et c'est dans une ambiance de joyeux brouhaha bien connu chez nous, que
les apéros arrivent. Or, tout le monde sait que lorsque le gosier
est arrosé les langues se délient !
Il était
près de 17 heures lorsque nous "décollâmes" direction Vallée de la Bruche
après un ultime "au revoir à nos deux sympathiques percherons qui nous
regardèrent partir larme à l'oeil.
Il a fait très chaud dans le bus. Non, non ! ce ne furent pas les conséquences de relents de vapeurs d' alcool! C'est tout simplement que le car de Josy, pour ne pas déroger à ses bonnes habitudes, a vu sa climatisation tomber en panne!!! Pour ne pas avoir à faire face à des syncopes, fort heureusement notre futé chauffeur eut l'idée d'ouvrir les aérateurs du toit. Aussi, c'est vers 19 h. que tout le monde débarqua en bonne santé à Dorlisheim et Russ, content d'avoir vécu une belle et riche journée qui a tranché avec la routine de nos sorties habituelles. Un grand Bravo et un non moins grand Merci à Yolande et
Gilbert pour cette heureuse initiative. (Albert
Rothacker et Gérard Atzenhoffer)
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