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Journée du
DIMANCHE 17 juin 2012
par
Edith BILGER |
Temps toujours superbe. Pas de guide aujourd’hui,
c’est dimanche, et jour de fête dans tout le canton. Sur proposition des
organisateurs, deux groupes se constituent pour cette journée de
pique-nique.
Les uns assistent d’abord à la messe de 9 h en l’église face à l’hôtel. La
petite paroisse fête la solennité du Cœur de Jésus, avec procession dans
le village. Avec ces traditions maintenues du Sud Tyrol, les anciens sont
ramenés en France 70 ans en arrière : la plupart des villageois sont en
costumes folkloriques pour la messe avec enfants de chœur, chorale,
pompiers en uniforme et surtout le groupe costumé traditionnel que sont
les « Schüzten », société de tir à la gloire du »Südtirol », avec
chapeau emplumé, bannières et fusils.
Après le chant national, la procession menée par le curé parcourt le
village. Aux reposoirs, les « Schützen » tirent une salve, (tirs entendus
au loin par le groupe 2)
La dislocation se fait vers 11 h et notre hôtelier
qui faisait partie de la Troupe en costume local, propose aux 18
randonneurs ayant opté pour l’acheminement motorisé, vu leur nombre
important, un moyen de transport des plus originaux : couplée au tracteur,
une bétaillère équipée de deux bancs ! Bien chahutés dans cet engin,
(assez douloureusement pour Roger qui s’est cassé des côtes en glissant
dès le premier matin dans la baignoire de l’hôtel), les passagers font
preuve d’humour et c’est en chantant l’hymne des Randonneurs Vosgiens
qu’ils débarquent au chalet de montagne de l’hôtel Senoner peu avant midi.
Le deuxième groupe est conduit par Maria, la jeune et jolie patronne
blonde de l’hôtel et démarre vers 9 h 10 la montée vers le chalet
d’altitude. La grimpée dans le village aux maisons arborant la bannière
rouge et blanc est bien rude, même si elle évite le goudron en grande
partie. A la croix « WetterKreuz » dominant le village et ses prés à 1359
m, Thérèse, dont le petit déjeuner ne passe pas bien, s’arrête et, grâce
au mobile de Maria, sera embarquée dans la voiture du patron lors du
transport du ravitaillement pour le pique-nique au chalet. Jeannette, en
panne de souffle lors des derniers kilomètres, sera aussi prise en charge
par le véhicule appelé au chalet. Avec le temps ensoleillé, la montée en
forêt de sapins puis mélèzes est bien agréable. La surprise est
grande lorsque le chalet apparaît déjà au détour d’un virage !
Arrivés donc à 1700 m vers 11 h 10 suants et soufflants, les marcheurs
sont accueillis dans ce lieu paradisiaque par une boisson surprenante : du
Schnaps !!! Puis eau et bière à volonté.
Hilarité générale lors de l’arrivée, en bétaillère, des gens du premier
groupe.
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Toujours en « lederhose » (short en cuir), le patron s’active pour faire
les grillades et installer le self : pommes de terre en robe des champs,
cornichons, charcuteries et fromages tranchés accompagnant des saucisses
grillées. Le café est servi avec un délicieux gâteau aux noix. Puis chacun
savoure à sa façon ce temps sans contrainte : assis ou couchés, au soleil
ou à l’ombre, sur les terrasses ou bancs ou prés, pour papoter, flâner
faire une sieste.
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Alors que le groupe de Villé redescend rapidement vers Spinga (pour
profiter de la piscine ?), Dédé organise quelques canons, Monique mène
avec entrain de vieux chants des Randonneurs, écourtés en riant car les
paroles manquent souvent, sauf pour le chant des Randonneurs Vosgiens
entonné à l’unisson sur l’air bien connu « Le travail c’est la santé »
grâce aux petits papiers aide-mémoire, (découverte de l’hymne pour
certains nouveaux)
Des feux allumés en soirée sur les flancs et sommets de la région nous
laissent un peu sur notre faim de la fête annoncée.
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