|
Sans bâtons ni panier-repas, nous
nous installons dans le car reclimatisé par l’orage de la nuit (en effet,
la veille la température du car était montée à 35°). Cette journée,
aujourd’hui, est entièrement vouée au rétablissement de l’équilibre
corps-esprit, c’est-à-dire à la CULTURE !
Sur cette place deux sculptures attirent notre attention : la première, une sculpture avec une colonne surmontée de l’agneau pascal ; la deuxième, plus contemporaine (en métal), représente la création. Les deux ont été réalisées par des sculpteurs célèbres.
Puis, nous accédons à la cathédrale par le portique qui figure l’entrée de la Jérusalem céleste. Cette cathédrale, luxueuse, de style baroque bavarois, a ses murs recouverts de plaques de marbre. Son plafond est recouvert d’une fresque de 250 m² représentant, à travers ses 200 personnages, la beauté du ciel.
L’orgue majestueux, restauré en 1980,
comprend 300 tuyaux. Puis Hermann nous montre le joyau du 15e siècle : la
statue de la Vierge, originaire de Munich et offerte par le pape (Pie VI
?) lors de sa visite dans la cathédrale.
A midi le car repart vers l’hôtel où nous attend un repas copieux. A 2 heures, le car nous attend pour une 2e visite, celle du monastère de l’ordre des Augustins : Neustift. De part et d’autre de la route d’énormes étendues de pommeraies et de vignoble s’offrent à notre vue. Elles sont exploitées pour la plupart par les exploitants des 500 fermes appartenant au couvent Neustift. C’est de loin le monastère le plus riche de toute la région avec ses 1200 hectares de terres, ses moulins, son magasin, son électricité générée sur place, son école avec internat pour garçon (80 élèves).
Ce monastère, à la différence des autres, qui
alternent spiritualité et travail manuel, ne s’occupe que d’activités
intellectuelles, ce qui explique la présence de cette magnifique
bibliothèque aux milliers d’ouvrages anciens reliés et consultés par les
chercheurs e toute la région.
Cette journée s’achève à l’hôtel d’une façon plus ludique. En effet, pendant le repas du soir, M. KRETZ se lance dans un discours de circonstance et remet un cadeau à Éric au nom du groupe. Éric remercie et nous invite à un pot le lendemain : belle occasion en perspective ! La soirée continue sur des airs de valse joués par un accordéoniste tyrolien. Il faut pourtant déplorer l’absence de la plupart des cavaliers qui se sont laissés séduire par la retransmission d’un match de foot. Tant pis pour eux ! Nous, nous sommes très bien amusées ... (sans eux).
|
|