Participants : 8

Météo : estivale

 

Samedi 9 juillet 2016

Le KEMBERG

Organisateur :
Jean-LuC CHARLIER

 

 

 

Comme la sortie de ce samedi 9 juillet dans le massif du Kemberg a été annoncée comme une randonnée assez difficile avec 700 m de dénivelé, nous n’étions que 8 courageux  (6 hommes et 2 femmes) à 8 h 30 au rendez-vous devant la gare de Schirmeck.


Après les salutations et le regroupement dans les voitures, nous voilà partis pour le deuxième rendez-vous, prévu pour 9 h 30 au
parking forestier de la croix Saint Georges (465 m alt.) à  Taintrux près de Saint Dié.  Sur le parking, aucun randonneur ne nous attendait.  Au moment de chausser nos souliers de marche, une voix s’élève « Mince j’ai laissé mes souliers à la maison……tant pis je vais marcher en sandales.).
Il faut beaucoup de courage…..  mais c'est la rançon de l'étourderie !

 

 

Avant le départ, Jean-Luc  notre guide du jour, fait un petit  briefing devant le panneau situé au fond du parking et comportant un plan de ce massif montagneux.


C
’est sous un magnifique soleil que nous partons enfin à la découverte de ce massif du Kemberg qui comporte beaucoup de roches naturelles et dont six  sont prévus à notre programme du jour.


Nous nous dirigeons vers la première :
la Roche de Laitre. Au départ  le  sentier est très agréable, mais toute bonne chose à une fin  et, très rapidement, nous entamons  une bonne grimpette vers la roche qui nous attend à 624 m alt. Du haut du rocher, un belvédère entouré d’une barrière de protection permet d’admirer le magnifique panorama de la vallée et du village de Taintrux.


Après ce premier effort, nous avons un petit creux dans notre estomac et Jean-Luc nous suggère de manger une banane ou barre de céréale et surtout de boire pour nous hydrater.


Nous voilà prêts pour la suite du programme, nous descendons vers
le Col du Climont qui est à 516 m alt. Ce col est un carrefour de plusieurs chemins et sentiers. (Ne pas confondre avec le Climont près de chez-nous).
 Au col un panneau indique  5 mn pour aller à la deuxième roche : la
 Roche de la  Froide Fontaine. 5 minutes c'est court, c'est rien … Mais quand  le sentier qui y mène est non seulement d'une raideur exceptionnelle mais qu'en plus il est caillouteux et glissant, le plaisir de voir cette fameuse roche vire vite en calvaire.


Quel soulagement alors  quand le rocher apparaît enfin devant nous. Grimpés sur le dessus de la Roche, nous trouvons notre juste récompense dans la belle vue que nous offrent les montagnes qui l’encerclent.


Avant de repartir, Jean-Luc cherche le triangle jaune qui doit nous guider pour la suite de notre programme. Après consultation de la carte, il ose à peine nous l'annoncer : il faut redescendre  ce même abominable sentier jusqu’au  col du Climont et là trouver le signe pour prendre la direction de la Roche Anozel.


Heureusement que Francis et Jean-Luc savent lire une carte. En effet, grâce à eux, nous voilà tout de même à nouveau sur le bon sentier.

Non sans peine, nous arrivons sur la plateforme de la Roche Anozel (notre troisième rocher) qui culmine à 712 m alt. Nous sommes ainsi justement récompensés de nos efforts avec de nouveaux et très beaux points de vue.
On continue sur un sentier de crête dominé par de remarquables à-pic de roches.


A
la  sortie de ce chemin ombragé, nous arrivons sur un plateau dit du Haut de l’Enclume, 722 m alt. En face de nous, sous un resplendissant soleil, un décor de rêve, une vue imprenable sur Saint-Dié et les montagnes environnantes. C’est aussi une aire d’envols de parapente, spécialement aménagé par un pont en bois.


Allons-nous manger dans ce lieu avec une si belle vue?  Non ! un peu trop de soleil décrète l'organisateur. Aussi partons-nous vers : l
a Roche de La Pierre Percée. Après une petite descente entre les myrtilles et avant d’accéder au rocher,nous sommes servis comme toujours par une très forte montée.
Nous arrivons enfin sur le haut de la
Roche de la Pierre Percée (quatrième roche)  qui est formée de blocs énormes de poudingue de formes irrégulières détachées les uns des autres de 18 à 28 m, troués par endroit de voûtes assez vastes. Endroit idéal pour enfin se poser et se restaurer, car la faim nous tenaille depuis un moment.

Après ce moment de détente et avoir  "bien mangé et bien bu…", comme dans la chanson, Jean Luc donne le signal du départ pour le Rocher du kiosque. Et, sans doute pour agrémenter le dessert, nous fait faire une petite variante. Était-ce pour augmenter nos kilomètres ou refaire une mise en jambes après la petite pause casse-croûte? En tout cas, nous redescendons par le même chemin qu’à l’arrivée et au bas de la pente, il nous fait faire demi-tour, car il vient de découvrir que le rectangle vert est dans l’autre sens. Nous aimons souffrir et notre groupe garde le sourire (un peu jaune quand même).

Au haut du rocher du Kiosque,  715 m alt.  (cinquième roche), l’espace est très réduit. Cette roche s'appelle la roche du kiosque car à plusieurs reprises un kiosque y a été construit que des actes de vandalisme à répétition détruisaient aussi régulièrement. De guerre lasse, il ne fut plus reconstruit... Aujourd'hui le kiosque a été remplacé par des protections anti-chute.


En continuant,  sur notre chemin nous arrivons au Col du Kiosque, 690 m alt, où une photo souvenir de notre groupe est faite.
Nous passons par la fontaine des chevaux et devant l’abri du col Saint Martin.


Et enfin les quatre
Roches Saint-Martin (sixième roche) qui dominent la ville de Saint-Dié. Les deux premières à l’est ont 6 m de haut, la 3ème 14 m et la 4ème 20 m. Cette dernière est inaccessible. Ces roches mesurent entre 6 et 9 m à la base. La Haute-Roche inaccessible est séparée d’environ 5 m des premières. Actuellement les 2ème et 3ème roches sont reliées entre elles par un passerelle en fer.


Nous montons sur la plateforme et profitons des superbes vues sur les environs.

 

Après être redescendus, départ pour la dernière Roche, la sixième, celle de l’Enclume, 650 m alt.  D’après le panneau elle se trouve à 45 mn de marche. Le chemin parait pourtant très long jusqu'à ce rocher. Son nom vient de cette zone de  montagne en forme d'enclume. Une légende dit que ce rocher était autrefois la forge du Grand Nain. Aucun nain n'était présent sur la plate-forme, mais quelques autres randonneurs comme nous.

Nous arrivons au parking à 16 h 30, après avoir fait, de l'avis de tous les 8 participans, une très belle randonnée.,
Comme toujours la question fuse : combien de kilomètre avons-nous fait ?
 Le GPS de Jean-Luc donne 17 km 200 et celui de Gaby, plus optimiste sans doute, donne 19 km 300. Malheureusement il n’y avait pas de troisième pour départager. Mais chacun retiendra le chiffre qui lui convient en fonction du ressenti dans ses mollets et cuisses !

Avant de nous séparer, nous nous arrêtons à Saales pour boire une bonne bière pression offerte par Albert, enfin à l'aise dans ses sandales !


 

Et tout le groupe en profite pour exprimer ses chaleureux remerciements à Jean-Luc pour cette belle randonnée. (Gaby)

Les photos ont été prises par Gaby et René