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En regard de la difficultés affichées de la marche,
de trouver 14 personnes au départ à la gare de Schirmeck constitue une
bonne surprise pour nos guides. Nous partons à l'heure après
regroupement dans les voitures et, surprise, après à peine une
demi-heure de route, nous constatons déjà un arrêt technique et,
surprise plus grande encore, ce sont 2 messieurs qui ont le besoin de
se soulager sous le regard goguenard de ces dames!!!!
Après une bonne heure de route, nous nous arrêtons sur le parking en
bord du lac de Longemer.
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Nous partons sac au dos et, pendant 2/3 Kms nous
cheminons tranquillement en bordure du lac en se disant que somme
toute, cette sortie sera'' Gentille''. |

Départ d'un pas léger |

qu'il est reposant ce beau lac de Longemer |

pour le moment la montée est encore douce |

Le président prend même le temps de musarder sur le petit pont jeté
au-dessus de la Vologne qui alimente le lac de Longemer |
Que nenni, nous
traversons la route et là, commencent les choses sérieuses, en
l'occurrence une montée très pentue et très longue qui coupe, en plus du
souffle, toute velléité de discourir. L'ensemble du groupe laisse quelques
forces dans cette montée.

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L'entrée d'une ancienne mine de cuivre datant du 16ème siècle. Boyau
en "Y" d'une vingtaine de mètres. |
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En récompense des efforts fournis, une vue magnifique sur la vallée. |
Dans un très beau décor de tourbières, nous marchons vers le lac de Lispach.
Nous prenons notre "repas dominical" près du lac et en faisons le tour
après le repas. C'est un magnifique endroit. |
C'est l'endroit aussi où le groupe se scinde en
deux : d'un côté ceux qui souhaitent faire les 17 km annoncés,
de l'autre côté ceux qui optent pour le 13 km sous la conduite d'Éric
(lire ci-dessous le compte-rendu du groupe n°2)
Nous sommes 9 à poursuivre notre chemin en passant par Les Champis et de
nouveau par des tourbières dans lesquelles nous pataugeons un peu en
raison des pluies récentes.

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Nous atteignons le col des Feignes et
commençons notre descente vers le lac et le parking. Le groupe devient de
plus en plus silencieux à mesure que le temps passe car la descente est
raide et très caillouteuse.
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la descente est pentue et caillouteuse. Il fallait faire attention où
poser le pied ... |

... c'est sans doute la raison pour laquelle seul le photographe a vu
au loin le sommet du Hohneck |
C'est avec un plaisir non dissimulé que nous retrouvons nos voitures et,
après les remerciements à nos guides pour nous avoir fait découvrir ces
belles tourbières, la décision est prise de reprendre quelques forces en
s'abreuvant de malt et houblon liquide enfin de la bière pour faire
simple.
Le groupe se sépare dans la bonne humeur avec encore passablement de route
à faire. (Albert Rothacker)
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