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VENDREDI 14 JUILLET 2006
Groupe 1 (refuge Théodule, 3317 m.)
Programme : Le 1er groupe en télécabine jusqu’au Plan Maison, puis Capella Bontandini – Col du Théodule (3302m) déjeuner au refuge- descente par le Glacier-Lago
Gaillet-Breuil :
Programmée le jour de la Fête Nationale, la montée au col du Théodule se devait de se
situer dans la catégorie dite sportive.
Point culminant des randonnées de la semaine : 3302 mètres, cette course affichait un
dénivelé respectable de 800 mètres de montée et de 1300 mètres de descente.
Lieu de passage entre la Suisse et l’Italie, le col du Théodule a été depuis la nuit des temps le trait d’union
entre le Valais et le fond de la Vallée de Valtournenche. (Une partie des randonneurs vosgiens – dont Jean-Claude KRETZ - avait emprunté ce col lors du tour du Mont Rose)
11 randonneurs ‘’chevronnés ‘’ étaient au départ de cette course à la sortie de la benne de Plan Maison (2500mètres) aux environs de 10h30. C’est sur un rythme conforme aux randonnées alpestres que la
petite équipe s’élança en direction du col quelque peu caché par des nuages résiduels.
A 2870 mètres, après une heure d’ascension, premier arrêt ; le groupe se restaure.
Un deuxième arrêt se fait à la Chapelle Bontandini à 3041 mètres, le ciel s’est couvert, il fait plus frais, les randonneurs se préparent…… il reste 261 mètres de montée. Le sentier se
faufile entre pierriers et névés, alternant raidillons et faux plats de récupération. Vers 13h30 c’est sous le soleil que le groupe des ‘’onze ‘’ se retrouve à la terrasse du refuge. Le guide ROBY est vivement félicité, les dames l’embrassent chaleureusement !!!
En récompense de l’effort fourni : vue grandiose et imprenable sur le glacier et les sommets environnants. Un skieur en provenance du plateau Rosa
3750 mètres teste les pistes d’été. ZERMATT cache ses rues piétonnes pour ne pas inciter la gente féminine au shopping !
Une excellente soupe revigorante est servie, un peu de pain, un peu de vin, un peu de café et des photos sans modération. L’équipe est prête à amorcer la longue descente vers BREUIL CERVINIA –
1300 mètres plus bas.
Rapidement le dénivelé est absorbé par le groupe en pleine forme, aux pierriers et névés succèdent de magnifiques alpages sur lesquels la flore affiche une rivalité dans l’élégance et
l’intensité des couleurs.
Descente effectuée sans problème, les ‘’onze ‘’ randonneurs arrivent groupés au niveau du bus vers 17h30. Mission accomplie. Pierre D.
Groupe 2 (refuge du Lo Riondé, 2802 m.)
Programme du jour : tous en télécabine jusqu'au Plan Maison, puis, pour le groupe 2, refuge Lo Riondé et descente sur Breuil par les alpages ou par chemin direct.
Départ du Séminario avancé de 15 minutes : pas vraiment un problème majeur pour les Randonneurs Vosgiens de Schirmeck, mais l’idéal aurait été de partir 20
minutes plus tôt ce qui nous aurait évité l’arrêt dans la montée sur Breuil Cervinia, suite à un accident.
Formation de 3 groupes avec un « chef » en tête de chaque groupe ; aucune notation péjorative : choix du jour, motivation différente … de quoi combler tout le monde.
Les premiers à partir sont ceux du « Théodule », au nombre de 11 randonneurs menés par Roby, quelque peu hésitant à trouver le sentier 15.
Les 43 du deuxième groupe à défaut du panache blanc d’Henri IV, suivront la crinière argentée de Joseph.
Quant au 3ème groupe, il sera accompagné par Maurice, le botaniste.
L’objectif du 2ème groupe : le Refugio Lo Riondé
(2802 mètres) qu’on aperçoit 300 mètres plus haut ; l’effort aurait pu être récompensé si le refuge n’avait pas été fermé pour cause de travaux (c’est fou le nombre de refuges et d’autoroutes que l’on rencontre
en chantiers durant les mois de juillet et août !!!)
Le problème immédiat qui se pose est : comment trouver une aire de pic nique sans écraser ces magnifiques tapis de fleurs ?
Vue superbe sur l’ « Alta Valle » avec tous ces chemins qui serpentent à l’assaut de la montagne, tels des spaghetti ; en face, vue sur la promenade « relaxe » effectuée la
veille. Une pensée pour nos « alpinistes » qui évoluent tout là-haut, dans les nuages menaçants.
Le retour s’effectue pour certains par un large chemin en lacets alors que d’autres préfèrent les alpages agrémentés de torrents et de lacs pour finalement rejoindre Breuil
Cervinia par une descente glissante le long du Maberge.
Le premier estaminet rencontré est le bon et, divine surprise, quand le bistrotier nous offre un plateau de produits régionaux pour accompagner nos vrais demis (50 cl) de
bière. Gérard K.
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