Transporteur : JOSY Tourisme

Participants
: 24

Météo : de Jeudi à Dimanche, 

temps ensoleillé et chaud

Jeudi 14  -  Dimanche 17 juillet 2005


Escapade au LAC du DER
Organisateurs : Anne-Marie et Claude BESNARD

 

Il y a eu "la der des der". 
En y prêtant bien l'oreille, certains soirs chez les Randonneurs, nous pouvons percevoir la voix triomphale de notre amie Simone claironnant "et dix de der". 
Et voici que, au mois de novembre dernier, à Senones, lors de la journée de clôture, Anne-Marie nous annonce que la traditionnelle et annuelle sortie du 14 juillet nous conduirait au LAC du DER. Était-ce l'insolite de la proposition qui a conduit immédiatement une cinquantaine de personnes à se porter candidates à cette sortie ? En tous cas, cela a conduit Anne-Marie à réserver sans tarder cinquante lits dans le gîte de la Ferme du Bocage et un car de cinquante place auprès de Josy. Elle était tellement confiante dans la parole des gens inscrits qu'elle n'a pas jugé nécessaire de leur réclamer la confirmation par le versement pourtant prévu d'un acompte. Était-ce le manque de "hauteur" du plat pays ? Était-ce la perspective de l'hébergement en dortoir de 4 à 6 lits ? Ou était-ce un changement d'humeur entre le début et le milieu de l'année ? Toujours est-il qu'au fil des semaines, à l'instar d'un calendrier hebdomadaire, le nombre d'inscrits diminuait comme peau de chagrin, passant de cinquante à quarante-cinq, puis à trente-cinq, à trente-deux, à vingt-sept et même tomber à vingt-trois, pour terminer à vingt-quatre.
Tout cela, évidemment, au grand dam d'Anne-Marie, qui non seulement ne savait plus à quel saint se vouer pour annoncer ces  défections en chaîne à l'hébergeur, mais, comble de malchance, devait encore enregistrer le désistement, pour force majeure, de son coorganisateur et en plus guide pour la visite de Toul ! 
Si Anne-Marie, ainsi d'ailleurs que le Président et le Trésorier se faisaient des soucis pour les finances du club, les 24 rescapés de cette marée descendante semblaient plutôt d'un avis opposé : combien c'est agréable le voyage dans un car de 50 sièges où chacun n'a que l'embarras pour choisir sa place ! et les vastes chambres pour cinq personnes occupées par deux, n'est-ce pas presque ce que l'on appelle "une suite" dans un grand hôtel ? Et il est vrai aussi que l'ambiance à 24 est plus facilement conviviale qu'à 50 ! Conclusion, les participants ne se sont aucunement plaints de cet état de choses et comme le dira Jean-Claude dans son compte-rendu de la sortie : "les absents ont eu tort".
Terminons ici cette entrée en matière et revenons à l'objet de cette page, à savoir le reportage de ce voyage et séjour dans la toute proche Marne. En fait, ce n'est pas le singulier qu'il me faudrait employer, mais bien le pluriel "les" et écrire les reportages. En effet, Anne-Marie a fait écrire une partition à plusieurs mains et m'a demandé de la "mettre en musique". Je ne sais plus quel poète a dit un jour que l'écriture était l'extériorisation de l'âme de son auteur. Aussi, je ne me vois pas en Méphistophélès à vouloir m'emparer de l'âme de nos courageux "écrivains" (ou devrais-je écrire écrivaines) que sont : Malou LEDUC, Geneviève, Renée BERNARD, Renée LIOTTE, Anne-Marie BESNARD, Jean-Claude KRETZ, Gérard KOENIGUER. J' insérerai donc la contribution de chacune et chacun dans son intégralité, même si, pour des raisons de contexte, je me vois dans certains cas dans l'obligation de la saucissonner en plusieurs parties.
(Gérard Atzenhoffer
Lac duDer 2.jpg (35990 octets)

Lac du Der . Aline.jpg (95821 octets)


Lac du Der . piquenique 2.jpg (150003 octets)

Lac du Der . piquenique.jpg (119787 octets)

Lac du Der . ecole.jpg (103100 octets)

Lac du Der . jardin.jpg (141236 octets)

Lac du Der . gite.jpg (122252 octets)

 

Lac du Der . resto.jpg (92729 octets)

Lac du Der .parc.jpg (137387 octets)

Lac du Der . JC DIGUE.jpg (106518 octets)

Lac du Der .couche soleil.jpg (69294 octets)

Lac du Der .couche soleil 2.jpg (56389 octets)


Haut de page

JEUDI 14 JUILLET  

 LE VOYAGE
Aujourd'hui 14e jour du mois de Thermidor de l'an 141 de la République une et indivisible (14 juillet 2005), à 8 heures, nous avons quitté le HAUT-FOURNEAU 67130, non pas chassé par les révolutionnaires en tant que roi du "Haffouné" comme certains envieux nous qualifient, mais pour un périple de 200 kilomètres. Et c'est sous un soleil torride, sans culotte, victime d'attaques de "Mousticus Bellicus" que nous avons atterri au HAUT-FOURNEAU 52210. (Gérard Koeniguer)

Celui qui, en ce jour, n'a pas participé à la sortie de Anne-Marie et Claude, ne pourra jamais ressentir, malgré ces quelques propos qui suivent, le plaisir de ce voyage d'un groupe d'amis en petit nombre, unis par le goût de l'insolite, de la découverte, de la marche et, bien sûr, de la culture ... Ce programme bien éclectique a portant laissé à qui le désirait l'entière liberté de pédaler, de se baigner, de faire du bateau, ...
Le car s'est pointé à 8 heures pile avec à son bord (quelle surprise) une femme jeune et belle, "notre chauffeur ALINE". Elle nous fera en maintes occasions la preuve de son talent de bonne conductrice sous l'oeil un peu sceptique de certains messieurs, mais également de son talent relationnel et sa simplicité. Mais nous n'avions pas qu'un agréable chauffeur, mais un car de 50 places (pour 25 personnes) avec espace à profusion et choix de notre repaire de luxe ...
Bien installé, nous traversions à belle allure des paysages variés (montagnes, étangs, champs de blé et de tournesol ...), pendant que l'harmonica de Lucien, accompagné par la voix de ténor de Daniel et des autres, contribua à créer l'ambiance d'abord nostalgique, puis de en plus joyeuse avec de belles chansons d'antan.
A l'union des voix s'ajoutait l'union des coeurs et notre groupe un peu disparate au début était à l'unisson quand nous installâmes au Village-Musée champenois à l'ombre des arbres de ce beau site, paisible et rustique. (Malou Leduc)

VISITE GUIDEE DU VILLAGE-MUSEE DE SAINTE-MARIE-DU-LAC-NUISEMENT
Après un solide casse-croûte sous les frondaisons des saules pleureurs ou sur la terrasse ombragée de la "maison du forgeron" devenue buvette, nous allons à la découverte du Musée du PAYS du DER afin de découvrir ce que qualifie le dépliant "l'incroyable histoire des villages disparus".
La guide nous apprendra tout d'abord que le Lac du Der Chantecoq est, avec ses 4800 hectares, le plus vaste lac artificiel d'Europe. Ont été sauvés des eaux et remontés ici dans cet "éco-musée" quelques bâtiments symboles des trois villages immergés (: la grange des Machelignots, la Mairie-Ecole, l'église de Nuisement aux Bois, la maison du forgeron, le pigeonnier, le four à pain, entourés à l'extérieur par le lavoir avec sa mare pédagogique, le  jardin des simples, le potager éducatif, la haie arboretum, le verger traditionnel et le jardin du curé. Il y a aussi le cimetière dans le lequel ont été regroupées les tombes de Nuisement-aux-Bois  et dans lequel les anciens habitants de cette localité peuvent continuer à se faire enterrer .
La visite du Jardin des Simples et les explications fort intéressantes de notre guide sur l'usage de ces plantes ont fortement mordu sur le programme "marche" prévu par Claude autour de la Cornée du Der. Mais ce sera, en définitif, peut-être un bien pour un mal, dans la mesure où les mollets et les bras nus des marcheurs seront ainsi offerts moins longtemps en pâture aux myriades de moustiques avides de sang frais d'alsaciens.

INSTALLATION  à la FERME du BOCAGE à DROYES - DÎNER 
L'installation dans nos chambres s'est effectuée sans problème. Le temps de prendre une douche bien fraîche, de faire nos lits et de regretter de ne pouvoir déguster une bonne petite bière ou seulement un soda ou une eau, que déjà il nous fallait nous réinstaller dans notre bus pour nous rendre à GIFFAUMONT-CHAMPAUBERT où Anne-Marie avait réservé à la GRANGE aux ABEILLES nos tables pour le dîner. - Ci-après l'appréciation de Renée BERNARD portée sur ce dîner et, par la suite, sur les autres:

Les Randonneurs Vosgiens sont avant tout marcheurs !...
Mais curieux de nature et avides de culture, ils s'intéressent à l'environnement, à l'Histoire, aux arts ..., mais aussi à la gastronomie. Ce séjour dans le Pays du Lac du Der aura contribué à satisfaire tout particulièrement nos amis gastronomes. Après les souffrances dues à la chaleur et aux piqûres des moustiques, ils appréciaient en soirée de copieux repas du terroir.

A la Grange aux Abeilles, dans un cadre rustique rappelant la vie fascinante des abeilles dans une ruche, ils dégustaient :
 après un Kir d'accueil du Bocage Champenois,
Terrine de poisson aux légumes et sauce ciboulette 
Rôti de porc Orloff 
Assiette de formages  
Tarte aux pommes et sa glace

Dessert fort appréciable aussi, un moment de détente dans un parc calme et verdoyant, suivi par les plus courageux d'une promenade le long de la digue. Là, s'offrait à leur vue le déploiement d'un magnifique Lac et la splendeur d'u somptueux coucher du soleil. (Renée Bernard)

Pour mieux nous imprégner de ce moment privilégié , pour certain(e)s magique, voici, ci-après, les contributions de deux poètes à la fois dans l'âme et dans l'expression :

La Grange aux Abeilles nous a servi un repas pantagruélique et nous savourons, dans le jardin ombragé, la paix d'une soirée d'été qui apporte sa légère touche de fraîcheur après une journée caniculaire.
Là-bas, sur la digue engazonnée qui barre l'horizon, la tache rouge du tee-shirt de Roland a vite fait de réveiller nos instincts de randonneurs infatigables et curieux. Une courte escalade (que Jean-Claude termine au pas de course), et nous restons le souffle coupé. Le lac s'offre à nous dans une sorte de majesté sereine. Les bleus et les verts se mêlent aux gris du soir qui tombe. Des roseaux et des pins bordent les rives au loin. Une barque se détache en noir sur l'orangé intense du soleil couchant et de son reflet sur l'eau.
Et nous assistons silencieux (ou presque...) à ces instants magiques dont on ne peut se lasser, car ils ne sont jamais les mêmes, où le soleil descend peu à peu vers les eaux avant de s'y noyer dans le chatoiement de vermillons, d'ocres et de carmin bleuté qu'aucune photo jamais ne pourra rendre.
Nous pouvons aller dormir. (Renée Liotté)

Dans la paix du soir, du haut de la digue de Giffaumont-Champaubert, ample et calme, le lac du Der étale, tel un grand fleuve asiatique, ses eaux opalescentes. Au couchant, le reflet de l'énorme soleil écarlate dessine un profond faisceau pourpre dans l'onde moirée. - Beauté souveraine s'une soirée d'été, couronnement d'une première journée de découverte et d'amitié. (Geneviève)

 

 

 

 

Lac du Der .vtt 2.jpg (134939 octets)

Lac du Der .vtt.jpg (84019 octets)

 

 

Lac du Der . passerelle.jpg (74132 octets)

 

Lac du Der . rando.jpg (94036 octets)

Lac du Der . rando 4.jpg (99101 octets)

Lac du Der . rando 2.jpg (90456 octets)

Lac du Der . rando 3.jpg (71449 octets)

 

Lac du Der . eglise 1.jpg (70657 octets)

Lac du Der . eglise 2.jpg (52645 octets)

Lac du Der . eglise 3.jpg (51174 octets)

Lac du Der . eglise 4.jpg (64593 octets)

Haut de page

VENDREDI 15 JUILLET

"Petit déjeuner préparé par le groupe", c'est ce qui est écrit (et répété pour les 3 jours) sur le programme. Je dois dire qu'en matière de participation à la préparation, alors que le rouge de la honte me colore encore rétrospectivement au front,  lorsque je me suis présenté à l'heure indiqué (en l'occurrence 8 heures) à la cuisine, je n'avais plus qu'à me verser le café dans mon bol et m'asseoir à une des longues tables de monastère pour y beurrer des tranches d'excellentes baguettes et y étaler au choix une des nombreuses et variées confitures qui nous y étaient offertes : merci Danielle et Gérard, merci Anne-Marie et Claude !

Mais ce vendredi matin, il nous faut faire retour aux sources. Oublier ces agapes interminables qui enchantent sans doute nos palais, mais nous apposent la "signature de Vauban" autour de la taille et plombent nos mollets. Aujourd'hui, c'est journée  randonnée, à pieds bien sûr pour les marcheurs, à vélo pour les deux vététistes, Gaby et Gérard.
Il n'y a, malheureusement pas eu de contribution écrite sur ce que fut la randonnée pédestre. Juste une allusion incidente dans la reportage de Jean-Claude reproduite ci-dessous.
En ce qui concerne le périple de Gaby et Gérard en V.T.T., il les a conduit sur un peu plus de 60 kilomètres depuis DROYES tout autour du Lac avec une incursion à la fois dans la Cornée du Der, dans la Presqu'île de Nemours et dans celle de Champaubert. Nous avons passé devant la réserve ornithologique, mais compte tenu de l'époque de l'année, seul des cygnes blancs ou noirs, des poules d'eau, quelques hérons cendrés et des canards colvert se sont offerts à notre vue. Contrairement aux marcheurs, nous n'avions pas eu à souffrir des piqûres de moustiques (nos vélos étant sans doute trop rapides), mais Gérard a eu le malheur de s'étendre dans une herbe infestée de larves d'aoûtats dont las piqûres sont encore plus cuisantes que celles des moustiques. -  Nous avons été surpris, vu le nombre de touristes fréquentant le site, par la quasi absence dans les bourgs et villages traversés de tout commerce (boulangerie, épicerie, café). Faut-il en conclure qu'il y aurait un manque de dynamisme de la part des autochtones ?

Après avoir exploré l'Arc Alpin, ces trente dernières années, Anne-Marie a eu l'idée de consacrer le 14 juillet 2005 a une randonnée-visite du lac du DER en Haute-Marne. Cette région peu connue se situe en Champagne humide précédemment appelée Champagne Pouilleuse. C'est un territoire plat, parsemé de lacs et à vocation agricole essentiellement. - La partie "randonnée" conduite par Claude nous a amenée à parcourir des forêts de feuillus bien ombragée par ce temps de canicule, mais aussi infestée de moustiques. (Jean-Claude Kretz)

Finalement, la "randonnée"  intitulée "VOYAGE AUTOUR DES ETANGS",  annoncée  au programme de 18 kilomètres a dû être raccourcis à une petite douzaine , en raison du fléau "moustiques". En tous cas, les mollets et les bras des marcheurs portaient témoignage des méfaits de ces vilaines bestioles. Et ce fut un soulagement pour chacune et chacun des pauvres victimes de cette engeance ailée, de pouvoir prendre une bonne douche rafraîchissante et faire un brin de sieste avant le dîner d'accueil prévu à 7 heures. Comme précédemment, Renée BERNARD nous en rappelle le menu :

Deux autres dîners (celui du 15/07 reproduit ci-après) non moins succulents avec des produits du terroir nous attendaient à la "FERME du BOCAGE", notre logis :

Kir du Bocage avec amuse-bouche au foie gras maison
Salade au magret fumé et médaillon de foie gras
Cuisses de canard confites avec ses deux légumes
Chaud-froid aux fruits rouges

Le repas fut suivi du circuit des Églises à Pans de Bois, dessert pour les amateurs de nourriture intellectuelle et spirituelle. (Renée Bernard)

VISITE DES EGLISES à PANS de BOIS  

Nous quittons la "Ferme du bocage) encore sous le charme des foies gras délicats, cuisses de canard fondantes, griottes chaudes sur glace vanille, et autres mets exquis...
Notre guide de ce soir, Mme Josette SEURAT va nous faire visiter les églises à pans de bois de la région. La persuasion d'Anne-Marie et le regard enjôleur de Claude ne sont pas de trop pour la convaincre, après moult hésitations, de monter dans notre bus. Premier miracle.
Après Montier en Der et Puellemontier que nous admirons sans sortir du bus, nous voici à LENTILLES. Notre guide nous a prévenu qu'aucune visite intérieure ne serait sans doute possible au cours du circuit. Mais les abois énergiques de ses chiens ont alerté une voisine qui s'empresse de nous ouvrir les portes du sanctuaire de St Jacques. Deuxième miracle. Nous pouvons ainsi apprécier la large nef, éclairée encore par le soleil couchant grâce aux fenêtres hautes des bas-côtés et aux verrières colorées des oculi. C'est le troisième miracle.
Nous apercevons l'église de Chavanes, descendons à Bally-le-Franc voir la façade ouest et son porche ouvert. Mais c'est à St Nicolas d' OUTINES que nous aurons les plus belles surprises. A peine arrivons-nous devant son vaste porche que celui-ci s'illumine pour nous, miraculeusement bien sûr (et de 4). Et déjà se précipite un portier inattendu qui, dernier (et 5e) miracle, nous permet de pénétrer dans la nef. Mme Seurat est aux anges. Nous aussi. La chaire est de ligne pure; la rosace vitrée dans un style art déco nous séduit, plus peut-être que l'autel baroque un peu surprenant dans ce cadre.
Nous reprenons la route et après un regard sur Châtillon-sur-Broué illuminé, nous rejoignons nos couchettes, ravis de cette soirée enrichissante... et bénie des dieux. (Renée Liotté)

La visite des églises à pans de bois, sous la conduite savante de Madame Josette LOUIS-SEURAT, nous mène à travers une campagne, opulente dans ses domaines céréaliers, mais humble dans l'habitat fragile de glaise et de bois dont les églises, à colombages en chênes, sont l'écho.
Ma préférence va à l' église de Lentilles avec ses oculi du XVIe s. et son clocher à volants (quatre abat-son). Saint Jacques nous accueille ! normal, l'église ne lui est-elle pas dédiée ?
A l'intérieur, à droite, la minuscule chapelle attenante à la travée du choeur aurait servi d'oratoire aux seigneurs du lieu.
Les églises de Bailly-le-Franc, d'Outines, de Drosnay, de Châtillon en Brouée, illuminées ou non, sont également attachantes dans leur simplicité. 
(Geneviève)

 

 

 

Lac du Der . cirey.jpg (107609 octets)

Lac du Der .lescheres.jpg (127350 octets)

Lac du Der .lescheres 2.jpg (122497 octets)

 

 

 

Haut de page

SAMEDI 16 JUILLET
 
La VALLÉE de la BLAISE
MATIN
: Visite du HAUT-FOURNEAU de DOMMARTIN-le-FRANC
Dans la vallée de la Blaise, étonnement admiratif à Dommartin-le-Franc devant les créations en fonte d'art, mais aussi devant la danse légères des libellules émeraude et lapis-lazuli frôlant la rivière. 
APRÈS-MIDI : Visite du château de CIREY
Pas moins étonnant le château de Cirey où, hôte de Madame du Châtelet de 1734 à 1749, Voltaire joua au mécène; il fit élever une aile qui abrite les salons, fit aménager dans les combles un petit théâtre où, bien sûr, la marquise disposait de sa loge personnelle. (Geneviève)

C'est avec une certaine impatience que j'attendais cette après-midi et la visite du château de Cirey sur Blaise... J'allais enfin pénétrer dans cette demeure encore habitée -pour moi en tout cas- par l'Esprit de ce grand philosophe que fut VOLTAIRE.
Voltaire, le philosophe de mes 16 ans et plus... Et je n'ai pas été déçue : la demeure est modeste pour un château du XVIIIe siècle, pas un luxe tapageur, à l'image du grand philosophe. Le plus surprenant, c'est le petit théâtre aménagé directement sous la magnifique charpente et sur la scène duquel ont retenti les comédies et tragédies du grand écrivain : Alzire, Mahomet, Mérope, l'Enfant prodigue... De plus, ce samedi 16 juillet, la température devait approcher les 40° ! Alors, imaginez l'ambiance des représentations en été et aussi en hiver, l'endroit n'étant pas chauffé.
Voltaire a vécu une dizaine d'années dans ce château au côté de sa bienfaitrice, Mme du Châtelet. C'est là qu'il écrit ses meilleures tragédies, tout en s'occupant de l'agrandissement du château, faisant construire une aile ornée d'un magnifique porche dont les sculptures vont représentées les différents arts. C'est là aussi qu'il entame les grandes œuvres historiques et philosophiques dans lesquelles il va exposer ses idées de justice, de liberté et de tolérance. A notre époque d'injustice, d'intolérances de toutes sortes, de cruauté et de terrorisme, Voltaire est toujours d'actualité et mériterait d'être lu et relu : "il ne faut pas un grand art, une éloquence bien recherchée, pour prouver que des chrétiens doivent se tolérer les uns les autres. Je vais plus loin : je vous dis qu'il faut regarder tous les hommes comme des frères".
Quelle belle après-midi dans le château et le parc du château de Cirey !
(Anne-Marie Besnard)

En soirée, avant de rentrer à la Ferme, Claude a proposé une petite ballade autour du lac réservoir des Leschères. Une quinzaine de personnes ont répondu à son appel. Les autres ont préféré s'adonner à la farniente au bord de l'eau.

Pour le dîner servi bien au-delà de 8 heures (il est vrai que la soirée était donnée libre par les organisateurs), Renée a noté au menu :

Kir accompagné des traditionnels amuse-gueule au foie gras
Salade au magret de canard
Cassoulet
Fromages
Fruits rouges avec boule de glace

Lac du Der . toul 1.jpg (78758 octets)

 

Lac du Der . toul 2.jpg (93151 octets)

 

Lac du Der . lucien.jpg (81762 octets)

 

 

Haut de page

 

 

DIMANCHE 17 JUILLET  

Visite de la Cathédrale de TOUL  et de la vieille ville. - Le jeune guide commis par l'Office de Tourisme avait une connaissance vaste et savante de son sujet. Étudiant en 3e cycle d'archéologie, il m'a paru, à certains moments, faire la "générale" avant la soutenance de sa thèse. En somme nous en avons eu plus que pour notre argent. En ce qui concerne l'édifice : magnifique à l'extérieur, quant à l'intérieur, il faudra le revisiter une fois que les échafaudages et autres bâches anti-gravats seront définitivement ôtés.
Quant à la Vieille Ville : pas grand chose à retenir.

Pour le repas de midi, la parole est à Renée :

Et pour clôturer ce séjour riche en découvertes, une appréciable surprise gastronomique nous attendait au bord de la Moselle, dans le "CHALET BEAU RIVAGE", cadre idyllique pour terminer cet escapade au Pays du Der. Au menu :

Croustade de poisson
Médaillon de veau aux champignons forestiers
Fromage
et un délicieux gâteau au fruits rouges.

Comme quoi les RANDONNEURS peuvent s'avérer gastronomes !!... et apprécier les bons mets proposés. (Renée Bernard)

Jean-Claude, de son côté, estime que durant ce voyage "la partie culturelle et gastronomique a été mise en exergue  et c'est probablement dans cette direction que nous allons nous diriger doucement. C'est ainsi que nous avons apprécié la visite semi nocturne des églises en pans de bois, de l'écomusée de Nuisement, des fonderies de Dommartin-le-Franc, du château de Cirey-sur-Blaise et de la ville de Toul avec sa cathédrale gothique. Pour la partie "gastronomique" où les Randonneurs tiennent encore la route, nous étions gâtés tant à Droyes qu'à Giffaumont et sur le retour à Pierre la Treiche. Le gîte de Droyes a été correct et l'ambiance à table fort sympathique grâce à notre chanteur Lucien et son harmonica".

  Et pour clore cette longue page écrite à plusieurs mains, la plume poétique de Geneviève :

Adieu aux moustiques tant honnis ! 
Au revoir au lac enchanteur, aux sentiers ombragés, jalonnés de cèpes;
au revoir à Droyes, à son gîte d'accueil où la table est à recommander (avis aux amateurs de foie gras);
au revoir à Chantecoq, à ses plages, à ses sports aquatiques et à l'église de Champaubert;
au revoir à Sainte Marie du Lac, à son musée émouvant, à la maison du forgeron, à l'église de Nuisement, 
au revoir au jardin des simples où officie, avec talent, un guide pétillant d'humour.
Au revoir à toute cette région du Lac du Der, coin insolite d'une France toujours à découvrir.

N'oubliez pas de feuilleter l'ALBUM-PHOTOS  (1 petit click dessus pour l'ouvrir)