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N.B. : Pour accéder aux explications fournies par Joseph, cliquez sur "résumé". Notre Président nous conviait, ce vendredi 21 mai, à une sortie d'une demi-journée,à la recherche des fermes oubliées dans la Vallée du NETZENBACH, sur une idée de Joseph Heckly, absent pour raison de santé. Mais cette petite randonnée fut toute imprégnée de l'esprit de notre garde-forestier, amoureux de sa belle forêt. Grâce à ses recherches sur l'histoire des lieux visitées, nous avons pu un peu imaginer la rude vie des hommes qui autrefois ont habités nos régions , en particulier ces forêts qui dominaient toute la Haute Vallée de la Bruche. Donc, après avoir stationné nos voitures à l'endroit de l'ancienne scierie Paquis, nous commençons notre randonnée avec l'histoire de ce site, histoire relatée par notre guide, d'après la riche documentation élaborée par Joseph (résumé).
La marche commence ensuite sur un chemin forestier, le long de ce joli ruisseau du Netzenbach qui gazouille sur les cailloux, comme dans nos anciennes chansons, ruisseau qui fut longtemps une frontière. Le temps est idéal pour la marche et la température fort agréable; les oiseaux comme les promeneurs apprécient ce premier jour, digne d'un mois de mai, après les journées pluvieuses et froides des interminables « Saints de glace » de ce début de mois. Tout en remarquant la diversité des feuillus et des conifères qui vivent en harmonie dans ces belles forêts de Wisches/ Lutzelhouse, nous arrivons au Pré Bréat. (résumé)
Après le Pré Bréat, le chemin qui s'était montré jusque là fort convenable et normalement carrossable se transforme en un affreux bourbier, large de plus de 5 mètres!; il nous faut prendre à travers la forêt pour éviter les chutes sur cette terre gluante et mouillée. Quel engin monstrueux a bien pu transformer cette sympathique route de forêt en passage impraticable aux randonneurs tranquilles que nous sommes? Halte à la Noire Charlotte pour écouter son histoire (résumé)
Notre petite randonnée va se terminer au lieu-dit: la Grand'Lèche (résumé)
Nous ne pouvons que constater et déplorer la façon dévastatrice dont cette agréable forêt est exploitée. L'engin utilisé pour ce travail ressemble à un énorme tracteur doté d'un grand bras. Même si le conducteur costaud et jovial de cet engin nous a regardé passé et salué cordialement, sa machine démesurée arrache, coupe, maltraite et torture cette gentille et élégante forêt, sans égard pour ses arbres, jeunes ou vieux! Est-il vraiment nécessaire d'utiliser des moyens aussi dévastateurs pour « rentabiliser » ces bois? Un peu désabusées quant au futur devenir de notre environnement, nous retrouvons nos voitures, heureux tout de même d'avoir encore pu profiter de cette belle nature laissée par nos prédécesseurs. Mais nous, que laisserons-nous à nos enfants ? Merci à Roby et à Joseph pour cette belle demi-journée riche tant sur le plan physique qu'historique et philosophique. (Anne-Marie Besnard )
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